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Une économie sans chômage, et pas que...

Quel chômage ?

Aujourd’hui, je vais vous proposer une solution au problème du chômage.

Mais tout d’abord, ce que j’entends par chômage doit être précisé. Ce n’est pas le fait que des gens, à un instant donné, cherchent un emploi. Car ça, ça n’a rien de gênant C’est tout à fait normal et inévitable. Il peut en effet s’agir des jeunes qui sortent de l’école, faut bien qu’il prennent le temps de choisir, ou encore de gens qui ont eu envie de changer d’activité, ou même qui ont dû changer d’activité car la précédente ne nécessite plus autant de main d’œuvre qu’avant. Tout cela ne pose aucun problème, le problème c’est si une de ces personnes a du mal à trouver un emploi…
Et encore, je pense qu’il faut être plus précis que ça. Parce que si ces gens là avaient tout l’argent qu’ils désiraient… est-ce que ce serait si gênant que ça, de ne pas pouvoir travailler au service de quelqu’un d’autre…
Si l’on cherche à saisir l’essence du problème on voit que c’est le fait que certaines personnes, ne trouvent pas la possibilité de gagner le revenu auquel elles aspirent étant entendu qu’elles acceptent de fournir le travail en rapport…. Parce que oui, bien sûr, faut pas exagérer non plus : tout le monde ou presque, j’imagine souhaiterait le revenu le plus élevé possible, si cela n’impliquait pas de travail en rapport…
Or, même là, donc, en étant prêt à travailler, certains ne trouvent pas de travail, autant qu’ils le voudraient, et c’est cela, le problème du chômage. Si donc vous occupez un emploi et que vous apprécieriez de pouvoir faire des heures supplémentaires (que vous n’avez pas trouvé), vous êtes au chômage… certes partiel, mais bien au chômage, selon mon définition.

J’irais même plus loin dans la juste définition de mon objet. L’argent n’est qu’un intermédiaire : personne ne gagne de l’argent, juste pour admirer son tas d’or (à part Picsou). Si on souhaite de l’argent c’est pour les dépenses que l’on envisage de faire avec. Et donc, le but, la caractéristique d’une économie satisfaisante c’est plus exactement, que chacun puisse avoir le niveau de vie qu’il souhaite, avec éventuellement la condition qu’il participe à l’effort de production en proportion de sa consommation.
Et c’est donc une économie qui garantisse cela pour tout un chacun, que je vais vous proposer. Une économie qui par construction, empêche le chômage.

Pourquoi le chômage ?

Mais avant, cela, un dernier regard sur le monde où nous sommes encore.

On pourrait penser que dans l’économie actuelle un tel mécanisme existe. En effet, lorsque vous dépensez de l’argent pour un bien ou un service, vous susciter un travail, et donc de l’emploi, et on pourrait donc penser que si chacun, assez rapidement, dépense tout ce qu’il gagne, il y ait du travail pour tout le monde. Parce que oui, premier problème, si déjà, il y a une tendance globale à l’épargne, ça va créer du chômage.
Mais même sans épargne, ça ne fonctionnerait pas, car l’argent que vous dépensez n’a aucune raison de fournir du travail à quelqu’un qui est dans le besoin, il peut tout aussi bien enrichir une personne déjà riche, et surtout, sans que ça ne lui demande un travail supplémentaire, par exemple. Or, vous ne maîtrisez pas la destination de cet argent, c’est juste trop complexe. Bref, vous voyez mieux, je pense pourquoi, dans ce système le chômage, et en particulier l’absence d’emploi pour certain, est statistiquement inévitable, car rien ne l’empêche.

En tout cas, l’absence d’un mécanisme anti-chômage devrait nous interpeller.
Quel est le crétin qui a conçu cette économie ? Et si elle n’a pas été conçue, qui sont les crétins qui n’ont pas eu l’idée de s’en donner une plus… fraternelle, équitable, humainement acceptable ?… Car enfin, on s’organise bien comme on veut, on est libre, non ?

Cela devrait d’autant plus nous interpeller que la situation est pire que ça : Il y a même un mécanisme pro-chômage. Car du fait des progrès techniques, il y a besoin de moins en moins de travail, pour une même consommation. Et comme la consommation n’est pas indéfiniment extensible…
D’ailleurs, une façon d’estimer le chômage consiste à regarder le nombre de gens qui ne mangent pas à leur faim. En effet, on se doute bien qu’une telle personne accepterait un travail qui lui permettrait de se nourrir correctement, que ce ne pas être juste un fainéant. Or, ce nombre est de l’ordre du milliard : un être humain sur huit actuellement… Et cela donne, bien sûr une estimation par valeurs *inférieures… du chômage.

Une économie efficace

Et maintenant, cap vers l’avenir….
Or, il y a une solution très simple, la voici.
Chacun indique ce qu’il souhaite consommer, le train de vie auquel il aspire. On recueille tout ça. Avec l’informatisation de la société, ce n’est vraiment pas un problème. On en déduit ce qu’il faut produire, et par conséquent, les quantités totales des différentes activités de production nécessaires pour ça. Puis, on se les répartit !

On se les répartit comment, me direz-vous ? Eh bien de façon juste, et logique.
On donne tel type d’activité à ceux qui ont la compétence pour (évidemment) puis en priorité à ceux qui la préfèrent.
Ce qui signifie qu’on aura donc également collecté les préférences de chacun en matière de travail, (ou même d’emploi du temps), ce qui n’est pas bien difficile non plus.

Ensuite, comment se répartir le travail en terme de quantités, me direz-vous, parce qu’on sent bien que pour que ce soit « juste », chacun devra avoir une quantité de travail correspondant à ce qu’il consomme.
Mais d’abord qu’est-ce qu’une quantité de travail ? Tout le monde ne bosse pas à la même vitesse, et bosser plus vite demande plus d’effort, généralement. Cela doit donc correspondre à une production, un certain résultat. C’est d’ailleurs important de demander des productions plutôt que des temps si l’on veut que la production soit effectivement produite (pour que chacun puisse pouvoir consommer ce qu’il souhaite, à la fin, je rappelle).
Mais comment comparer des quantités de produits différents me direz-vous ? Et bien c’est là qu’on va faire appel à des temps, par contre. Certes tout le monde ne produit pas à la même vitesse, mais on peut calculer la moyenne du temps que prend une certaine production sur un grand nombre de producteurs (adoptant tous la meilleure technique, qui sera divulguée, évidemment). Ainsi, les productions diverses deviennent comparables : seront considérées comme équivalentes, les production correspondant à un même temps moyen...

Inversement, à la consommation totale souhaitée par chacun, correspond un tel temps moyen. Et là vous voyez ce qu’on va faire pour que la répartition du travail soit juste : chacun se verra attribué une production totale (à faire donc) dont le temps moyen correspond à celui de sa consommation totale.

Du coup, vous allez peut-être me dire que ce qui risque d’arriver souvent est que, comme souvent à la cantine, certains aient eu plus gros yeux que gros muscles, et pour avoir envisager un train de vie d’empereur se retrouvent avec un travail de romain, de sorte qu’ils vont probablement revoir leurs ambitions consommatrices à la baisse. Ainsi, on pourra autoriser plusieurs aller-retour de ces formulaires de souhait, et pour que la satisfaction maximale de chacun soit rapidement atteinte, on pourra fournir une estimation du coût en travail d’une consommation donnée (que la personne sache un peu à quoi s’attendre).

Et vous voyez que tout le monde aura ce qu’il souhaite consommer, puisqu’il y a bien incitation à travailler. Parce que oui, si quelqu’un ne fait pas le travail qu’on lui demande, bin, il n’aura pas les consommations qu’il souhaite, ou du moins, il y aura une sanction suffisamment incitative.
Sur ce plan, c’est comme dans le système actuel, d’ailleurs (vous n’allez pas au travail, vous êtes licencié pour faute grave, donc vous n’avez même pas droit au allocations chômages, soit dit en passant, et si vous êtes indépendant, bien vous n’avez pas de revenu, et pareil, pas de chômage non plus, là)… ou si vous êtes seul sur une île déserte, si tu te bouge pas le cul, t’as rien ! Donc, pas de pénurie, contrairement au communisme (au sens strict). Ni surproduction d’ailleurs, contrairement au capitalisme, où il y a un gaspillage considérable, en plus de pénuries permanentes… pour les plus pauvres. Car, la production sera précisément ajustée à la consommation.
Bien sûr, si une personne ne peut faire le travail qui lui a été attribué pour une raison indépendante de sa volonté : difficulté technique imprévue, maladie… le surcroît de travail correspondant est réparti entre tous, et la personne concernée n’en fait pas les frais. Il y a donc toujours la sécurité sociale, bien sûr.

Bien sûr, j’ai présenté le système dans les grandes lignes, là. En particulier, pour accéder à une consommation donnée, une personne ne va pas devoir, en général, patienter pendant son délai de fabrication, qui peut être assez long. On fera en sorte de disposer de stocks suffisants, la consommation pouvant également être anticipée par extrapolation à partir de la variation des stocks.
Si une personne demande un truc qui n’existe pas, on l’informera au préalable des productions proches qui existent et des délais probables pour ce qu’elle souhaite.
Bien sûr, dans les activités productives, il faut également compter celles qui ne correspondent pas directement à un souhait de consommation, mais sont néanmoins utile pour le fonctionnement de l’ensemble, comme l’entretien des routes, l’enseignement, la recherche etc.

En tout cas, vous l’aurez sans doute remarqué, dans cette économie, par construction, il n’y a pas de chômage... Personne, en effet, n’y souhaite faire d’heures supplémentaires, puisque, par construction, il dispose du train de vie qu’il souhaite. Enfin, sauf si c’est juste pour le plaisir de travailler, dans ce cas, ce ne sera pas interdit, bien sûr.

Une économie écologique

Réponse maintenant à quelques objections, tout à fait légitimes. « oui, mais si tout le monde consomme ce qu’il veut, même en devant travailler, d’ailleurs fort peu à cause de la mécanisation, est-ce qu’on ne va pas continuer à détruire joyeusement l’écosystème. »

Réponse ça se pourrait, oui, mais ce n’est pas ce que je propose. Un autre avantage de ce système, en effet, est qu’il est permet la préservation de l’écosystème. Comment ?
Il suffit de prendre en compte les contraintes environnementales dans la détermination de modes de production (et des quantités produites). Toute rejet devra être réintégré proprement à l’environnement, recyclé. On privilégiera les ressources renouvelables, dont on ne dépassera pas les taux de renouvellement.
Du coup, si une ressource est trop sollicitée, par les souhaits de consommation, la satisfaction de ces souhaits pourra être limitée de façon à garantir la pérennité de la ressource, mais le moins possible et équitablement, ce que tout le monde comprendra et acceptera volontiers, je pense.

Dans le système actuel, par contre, aucun mécanisme économique ne garantit la préservation de l’environnement. Ce n’est pas étonnant car la gestion environnementale doit être globale, elle ne peut fondamentalement être réalisée dans un système individualiste (il faut une centralisation des informations) Mais c’est pire que ça, car en plus ce système, là encore, favorise la destruction environnementale.
L’incitation monétaire à réduire ses coût de production fait que l’on est fortement tenté de polluer. De plus, l’importance inévitable de la publicité dans ce système incite à consommer au-delà des besoins réels. Sans parler de la surconsommation due au non-partage des informations industrielles, ou directement aux rapports conflictuels entres les acteurs économiques.
Là, les gens établiront ce qu’ils souhaitent consommer sans être manipulés par la publicité, et en étant tempérés par le coût de leur consommation (qui sera palpable pour tout le monde, tandis qu’aujourd’hui, les plus riches ne perçoivent pas ce coût à sa juste mesure). Il n’y aura donc sans doute pas trop besoin de restreindre les consommations par le mécanisme de préservation des ressources que j’ai évoqué tout à l’heure. Qui sera plus une sécurité, qu’autre chose, disons.

Donc, incidemment, en plus d’éliminer le problème du chômage, mon système sauve la planète. Plutôt sympa, non ?

Une économie non-criminogène

Mais il y a aussi d’autres trucs, assez remarquables. Par exemple, regardez bien, y a un truc qui a disparu… il n’y a pas d’argent !
Et ça c’est intéressant, car la possession monétaire constitue un pouvoir considérable, et suscite donc un désir tellement fort, que, pour beaucoup, il l’emporte sur le souci du bien commun. D’où une importante criminalité. Celle qui fait que certains vont porter atteinte à l’environnement en dépit d’interdictions éventuelles (ce pourquoi il est difficile de réellement préserver l’environnement sans changer ce système).

Et aussi, il y aura beaucoup moins de concurrence entre les individus ! Les rapports humains seront plus harmonieux, sincères, moins violents. Puisqu’en fait, tout tourne autour d’un but commun. Donc, si la coopération, la fraternité sont des concepts qui vous parlent… ça pourrait vous intéresser.

Une économie socialiste

« Mouarf, tu m’as bien fait rire, mec, ce que tu proposes, c’est le socialisme, tel qu’il était pratiqué en URSS, et on sait ce que ça a donné... »
Pour les amateurs de classification et d’étiquette, on peut qualifier ce type d’économie de socialiste. Puisque les décisions économiques sont « socialisées » en quelque sorte. Pourquoi pas. Faut juste ne pas faire d’amalgame avec tout ce qui a pu recevoir (à tort ou au raison) ce qualificatif. D’autant que c’est bien souvent à tort, d’ailleurs.

Il se trouve que ce que je propose n’a jamais été fait.
Et même si une chose qui a été faite présenterait des ressemblances, on ne peut en conclure que ça aurait les mêmes conséquences. Même si la ressemblance était forte, on ne pourrait rien conclure : de petites différences de nature peuvent induire des conséquences très différentes. Il ne faut pas réagir à des apparences, et encore moins à des étiquettes, mais analyser les causes précises des problèmes éventuels, évidemment.

Mais là, en plus, les différences sont considérables, les différences. Prenons l’exemple de l’économie soviétique.
Est-ce que chacun y formulait des souhaits de consommation et de travail, et recevait ce qu’il souhaitait en conséquence ?
Non, chacun obtenait le boulot qu’il trouvait (compte tenu de ses compétences et de son lieu d’habitation) et gagnait de l’argent, qu’il dépensait ensuite dans des magasins. Ce système ressemblait beaucoup plus à ce qu’on connaît aujourd’hui en occident, qu’à ce que je propose. Car oui, en urss, il y avait toujours de l’argent, et des magasins (certes souvent vides, mais bon)… Vides parce qu’ évidemment, un système monétaire sans détermination des prix par l’offre et la demande, on se doute un peu que ça foire !
Et même s’il y a pu y avoir quelques tentatives de sondage, la détermination des productions ne fonctionnait pas du tout comme je le propose. Les fameux plans quinquennaux résultaient essentiellement de directives nationales, les ordres partaient du sommet, pas de la base. Et de plus, ces plans privilégiaient l’armement, pour lequel le peuple se sacrifiait ;

En plus, comme vous le savez, ces régimes étaient souvent, sur le plan politique dictatoriaux, avec un culte de la personnalité et un fort nationalisme. Personnellement, c’est ainsi que je définirais le fascisme…
Bref, rapprocher ce que je propose ici de ce genre ici relève clairement du point Goldwin, c’est à dire d’un amalgame destiné à effrayer, manipuler, sans aucun fondement rationnel...

La bonne façon de raisonner, pour éviter l’amalgame, consiste à analyser les causes précises des conséquences que l’on déplore ou que l’on souhaite, si l’on veut les éviter ou les reproduire.

Comme je viens de le dire, ce qu’il faut, c’est analyser les causes précises du phénomène que l’on déplore, de façon à éviter qu’il ne se reproduise sans pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain, comme on dit. L’expression est assez pertinente ici, car de son côté, le capitalisme de marché f, même tempéré par des interventions étatiques, on ne peut pas dire que ce soit très brillant, le résultat. Rien que du point de vu écologique la situation est très inquiétante, on ne voit pas bien comment une catastrophe majeur va pouvoir être évitée, sauf à sortir de ce système. Donc, faut le sauver, notre bébé, notre espoir…

Mais sinon, oui, il est tout à fait sain de se méfier et de demander des garantis afin de ne pas retrouver des problèmes déjà constaté dans des situations voisines.
Mais soit, examinons, ce qui a logiquement a pu causer des dysfonctionnements dans ces systèmes dits socialistes, pour éviter de les reproduire.
Bien sûr, il y a plein de causes, aux pénuries constatées, comme le fait que la consommation était sacrifiée au profit de l’armement, ce que j’ai déjà évoqué tout à l’heure, je vais juste relever les deux principales.
Premièrement, le travail n’était pas rémunéré en fonction de sa productivité. Du coup, on peut comprendre que celle-ci laisse à désirer. C’est là que souvent, des gens, disent : « voyez, il faut le capitalisme, ou « faut la compétition » : non ! Il faut que des incitations, nuance ! Gare aux amalgames.
Deuxièmement, le pouvoir était au main d’une minorité qui en profitait pour s’octroyer des avantages matériels, donc, là encore… on est plus proche du système capitaliste qui domine actuellement que de la solution que je propose (une oligarchie, qu’elle se fonde sur un pouvoir politique ou sur un pouvoir financier, c’est toujours une oligarchie). C’est sans doute là le problème principal.

J’ai déjà répondu pour la première cause principale, à savoir que chacun aura des objectifs à tenir. Mais que faire pour éviter la formation d’une oligarchie « gouvernementale » ?
D’ailleurs, cette question en rejoint une autre très pertinente qu’on pourrait poser  : « qu’est-ce qui va garantir que la répartition des tâches va être raisonnablement juste, correspondant au bien commun ? » Car si l’on délègue cette tâche à un gouvernement, qu’est-ce qui va empêcher celui-ci de faire ce qu’il souhaite, d’avantager ses membres et leurs familles, par exemple ?

Un autre modèle politique

La solution que je propose est simple : pas besoin de gouvernement, tout d’abord. Il n’y a jamais que des tâches à se répartir. Eh bien, je propose une transparence importante des activités critiques. Par exemple celle consistant à répartir le travail.

Je propose que ces tâche soient attribuées à des responsables (suffisamment nombreux pour que le travail soit bien fait, normal), et que leur activité soit surveillée par un échantillon suffisamment important et diversifié de la population. D’où une réduction considérable du risque de fraude et d’erreur. Tous ces gens là seront tirés au sort parmi la population (disposant des éventuelles compétences nécessaires, bien sûr, mais que beaucoup de gens auront), avec un taux de renouvellement assez rapide.
Par ailleurs, ce travail sera bien sûr facilité par l’outil informatique. Concrètement, les données seront accessibles à un grand nombre de gens (au besoin, tout le monde), qui pourront vérifier les calculs de leur côté.
De sorte qu’il n’y aura pas un gouvernement disposant d’un pouvoir considérable (comme ce qu’on connaît aujourd’hui partout dans le monde, d’ailleurs), mais une population se donnant les moyens d’une organisation juste et bénéfique pour tous. En somme, on peut s’organiser de façon à ce qu’il n’y ait pas de pouvoir de domination, à ce que tout le monde soit soumis à une constitution (où figureront la justice sociale et la préservation de l’environnement).
Donc, oui, c’est là un préalable nécessaire pour que ma proposition économique soit couronnée de succès : elle doit s’accompagner d’une évolution politique, à savoir le passage d’un système oligarchique (qui est la règle aujourd’hui) à un système ucratique. (et pour ceux qui veulent approfondir cette question, il y a déjà une vidéo là-dessus)

Évidemment, il s’agit là d’une vaste entreprise, mais que l’on pourra mettre en place progressivement.  Au sein de petites communautés expérimentales, qui pourront se fédérer ensuite, par exemple. Ce n’est pas une solution miracle, mais une piste qu’il me semble salutaire d’explorer.

Si vous trouvez ces idées utiles, n’oubliez pas le les diffuser ! Sans quoi...
Et si vous voyez d’autres objections, ou remarques constructives, n’hésitez pas non plus...
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