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L'organiseur

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    • Matérialiser l'amourmetaDiscussionhistory
      13 messages ( et 3 méta-messages) < 2013
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      • II Rendre l'amour visible par def le 18-09-2013 à 12H11

        Le problème, maintenant que l'on sait quoi faire, est de se motiver ! Ok, il y a l'amour, oui, mais nous sommes des êtres humains réels, avec plein de faiblesses.
        C'est pourquoi une aide à la pratique de l'amour rationnel me semble bienvenue.
        La difficulté ici, est l'ampleur de la tâche, qui pourrait être quelque peu décourageante, pour un individu isolé !

        À l'échelle strictement individuelle, voir ce que l'on a fait, ses avancées concrètes, ça et là, est une façon de se soutenir sur le chemin.
        Se réjouir d'avoir, sinon obtenu tel ou tel résultat, du moins consacré du temps à un travail utile est également un moyen de limiter les risques de découragement. On se consolera, lorsque ça n'avance pas aussi vite qu'on le voudrait, d'avoir au moins fait les efforts nécessaires, qu'il fallait faire de toute façon, car l'important, c'est d'avancer, sur un chemin rempli d'obstacles. Il est important de positiver.
        Voir que d'autres, suffisamment nombreux, agissent également dans le même sens, permet de se sentir moins seul face à l'immensité d'une tâche, de la rendre plus abordable.

        Et c'est là qu'Oru, entre en scène.
        Car celui-ci est non seulement un organiseur, permettant de mieux décider et coordonner nos actions, mais aussi, accessoirement, un matérialiseur d'amour : il rend plus visible les actions positives, l'humanisme concret, en particulier, celui qui n'est pas habituellement perçu comme tel, car non conforme au stéréotype des manifestations immédiates de l'amour (et qui est pourtant souvent, comme nous l'avons vu, le plus bénéfique). Cette visualisation aurait non seulement un effet d'encouragement, mais aussi d'entraînement...

        À ce propos, une économie qui mettrait en exergue les contributions positives me semble un concept fort intéressant.
        Ce serait exactement le contraire de ce qui se passe actuellement.
        La société actuelle, en effet, matérialise l'égoïsme.

        Intrinsèquement, tout d'abord.
        Elle est fondée sur le désir de consommer et de dominer. Le travail est essentiellement perçu comme une souffrance. Il consiste à se faire dominer (par son patron ou ses clients), pour mieux pouvoir dominer ensuite (en tant que client, actionnaire ou même « donateur »). L'objectif de chacun n'est pas le fruit direct de son travail, le bonheur de ceux qui en bénéficient, mais le bonheur qu'il aura à jouir de l'argent gagné. En dominant ou en consommant. Consommer consiste non pas à apporter quelque chose à la société, mais à profiter du fruit du travail de tout le monde. D'où, évidemment, une situation de compétition, car si rien n'empêche personne de travailler, la quantité de biens produits est forcément limitée. Ainsi, chacun travaille d'abord pour lui-même, l'égoïsme est généralisé.
        Certains diront bien sûr qu'ils se plaisent à faire un travail utile mais il s'agit là de petits arrangements individuels malgré le système, lequel, par l'importance des récompenses proposées et la nécessité de les obtenir pour vivre décemment, invite clairement à l'égoïsme.
        Dans notre société, le travail est parfois revendiqué comme une « valeur », mais c'est un travail qu'il importe toujours de récompenser, devinez comment... C'est même pour le « valoriser », qu'on le récompense !

        Et comme si cela ne suffisait pas, cet égoïsme est valorisé, respecté.
        Dans la société actuelle, réussir signifie « gagner beaucoup d'argent », et plus généralement, beaucoup consommer et grimper dans la « hiérarchie » (de pouvoir de domination). Et cela est rendu visible. Il suffit de voir le niveau de consommation des gens représentés dans les séries genre Dallas (ils ne vivent pas dans des deux pièces cuisine), de voir aussi la publicité (dont on aura remarqué qu'elle porte majoritairement sur les produits d'entrée de gamme et de première nécessité ;). Cela ne date d'ailleurs pas d'hier, déjà, les rois, les maharadja et autres pharaons étalaient leur surconsommation et faisaient rêver...
        Et comme si ces plaisirs ne se suffisaient pas à eux-mêmes, ils sont un signe de reconnaissance sociale, de respectabilité.
        Beaucoup rêvent donc de ressembler à ces gens qui ont « réussi ». Et travailler pour y parvenir est bien vu, on louera votre volonté, votre opiniâtreté, vous serez de « ceux qui bossent », qui font des dons (puisque en ayant du fric, vous pouvez en donner), qui créent des emplois... Comme si la création d'emplois n'était pas essentiellement la conséquence d'une demande (de consommation); comme si l'emploi n'était pas, avant tout, un travail (une contribution positive de la part de l'employé) sous-rémunéré (à cause de la plus-value prélevée par les capitalistes et autres intermédiaires, ceux qui « donnent »...) Belle inversion des rôles, s'il en est.
        Bref, non seulement cette société ne donne pas une vision juste de ce que chacun prend et apporte, manipule les cerveaux au profit d'une caste privilégiée, mais encore, elle glorifie la consommation, la malice (action de faire le mal, à l'origine...) Ne dit-on pas, dans ce monde de l'égoïsme et de la possessivité, de celui qui donne plus qu'il ne reçoit, que c'est un idiot, un pigeon, qu'il s'est fait « avoir » ?

        De plus, il n'aura échappé à personne que les médias d'aujourd'hui ne mettent pas spécialement en exergue le « positif ».
        Les « actualités » s’appesantissent complaisamment sur la moindre horreur qui survient quelque part sur la planète, indépendamment du risque réel pour l'individu lambda (compte tenu de l'importance de la population planétaire), créant une vision exagérément négative de l'humain, renforçant la peur et la défiance.
        À côté de ça, elles nous tiennent en haleine face aux chiffres de la « croissance » et du chômage (va-t-on pouvoir consommer ?) Des nouvelles positives ? Si si, il y en a parfois. On sera invité à se réjouir du chiffre d'affaire de quelque hôtelier bénéficiant d'une saison favorable. Puisque, comme tout le monde l'aura noté, le bénéfice d'une saison favorable ne saurait être le simple plaisir de paysages ensoleillés, il ne peut s'agir, bien sûr, que d'argent gagné quelque part. Plus généralement, le positif qui nous est présenté relève du futile (le positif ne serait donc que futile ?), comme par exemple, les compétitions sportives. De la compétition ? Encore ?

        Or, donc, dans une autre économie, grâce à un « Oru », par exemple, on pourrait mettre en exergue le positif réel, le travail fait gratuitement, par amour, donc, et ce, qui plus est, en proportion de son utilité pour le bien commun.
        On pourrait signaler le nombre et la nature des réalisations, mais aussi, comme on l'a vu, le nombre d'heures travaillées utilement. Pour encourager, susciter et rendre plus efficace l'amour. Le matérialiser, donc.
        Concrètement, le « Monopoly » serait remplacé par un jeu coopératif : le but mis en avant étant de faire monter la somme totale (des réalisations et du nombre d'heures bien employées). Un peu comme une sorte de Téléthon généralisé (mais sans argent et au service de ce qu'il y a de plus utile !)

        La suite, demain...
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