Nous étions six participants, tous étaient des connaissances, relations approfondies pour la plupart, seule une personne découvrait ce type de films (qui pose des questions de fond et présente une optique de vue non-conventionnelle sur la société). Là encore seulement une seule personne n'avait pas connaissance d'Ukratio, nous n'avons pas abordé le sujet.

Par contre lors du dernier temps de parole en collectif nous avons parlé des actions que nous (comptions) mettons (mettre) en place pour agir, chacun à sa manière et avec ses sensibilités, en vue d'une vie meilleure et d'un monde meilleur (notre pierre à l'édifice). Ainsi nous avons abordé :
- la permaculture
- la création d'un lieu ayant comme aspiration fondamentale l'autonomie
- le projet d'un Dojo de recherche et d'étude de l'Aïkido (lieu de pratique permanente avec des valeurs d'accueil, de partage et de progression)

Nous nous sommes également partagés notre sentiment de difficulté à considérer nos actes comme étant constructifs ou non pour tel ou tel projet, sans culpabiliser (héritage du conditionnement entretenu dans nos sociétés).

Par exemple, j'ai comme projet professionnel (en vivre financièrement parlant) de proposer des séances de Qi Gong, je ne pratique pas tous les jours, je ne continue pas ma formation à ce niveau là (ce qui pourrait pérenniser mon projet à long terme) et je ne fais pas d'affichage en masse pour me faire de la pub et toucher plus de "clients". Je m'investis sur d'autres activités comme l'aïkido, mon auto-formation sur les connaissances et le relationnel auprès du jeune enfant, l'organisation d'évènements pour une vie sociale dynamique au sein de la Pleiade (soirées jeux, à thèmes, discussions). C'est l'ensemble de ces centres d'intérêts et activités qui me permet d'être moi-même et de trouver un équilibre.
-> Point de vue de la société conventionnelle je suis un chômeur passif qui donne plus de temps à ces loisirs qu'à son intégration professionnelle.

Je pense sincèrement que cela dépend de l'optique que l'on choisit d'entretenir pour voir le monde et les forces qui s'y opèrent.

À l'occasion de cet évènement j'ai proposé un jeu coopératif ("L'agriculteur en herbe" que j'ai remanié de façon à ce que ce soit un jeu coopératif).
Franc succès, le jeu est beaucoup basé sur le role-play (c'est à dire que le joueur est tout particulièrement invité à créer la vie du jeu par la narration de ce qui lui arrive, à trouver des solutions, à faire des choix, de manière spontanée, en jouant la scène ou en expliquant ses actes), une liberté d'expression appréciée et pleinement exploitée pour entrer dans la réflexion et l'action (tout en se serrant les coudes avec ses voisins bien sûr).