Je ne vois pas trop où est la question, en fait:
C'était juste si tu étais d'accord pour argumenter tes affirmations, d'une part, et soumettre des propositions argumentées (au lieu de simplement exprimer des demandes), d'autre part....
j'ai pris conscience de ton hermétisme, et qu'il y a entre ce que tu "invites à cultiver" et ce que tu es (que ça soit sur la question de la rigueur intellectuelle ou de la bienveillance)
Penses-tu que traiter négativement et affirmativement la personne de l'autre est un mode de fonctionnement qui alimente plutôt la polémique, ou qui la réduit ?
Serais-tu d'accord pour ne pas rejeter autrui, et ne pas identifier sa personne à un comportement ?
Je pense pour ma part que tout est impermanent, et qu'il y a donc un espoir que chaque être change.
tu n'oseras tout de même pas contredire que tu le disais en pensant à moi.
En pensant, oui, c'est possible, pas tout le temps d'ailleurs, mais ça ne signifie pas que j'étais "sûr" que cela te concernait.
J'énonce souvent des vérités à caractère général, en pensant qu'ainsi, elles pourront être utiles à un plus grand nombre de lecteurs. Après, il arrive souvent que cet énoncé est inspiré par quelque chose que j'ai cru percevoir peu de temps avant. ça ne signifie aucunement que je vise telle ou telle personne !
Et surtout quelle peut bien être l'importance de savoir ça. L'important, pour chacun, n'est-il pas de voir en quoi telle ou telle remarque peut l'aider ? Pourquoi toujours "se défendre" ? (chose qui n'a même pas de sens pour un harmoniste pratiquant l'abolition de l'"égo" (au sens "rationnel" de préoccupation de "soi", et non pas métaphysique, ici).
Et pour la question du "démesurée", dois-je te rappeler ce passage ? :
je soupçonne un comportement qui relève de ce que j'appelle l'égo-sensibilité (je ne pensais pas que c'était à ce point-là , jusqu'ici)
Encore une mauvaise foi de ta part.
Je vois là une mauvaise compréhension des choses. Le "à ce point là ", s'explique ainsi (historiquement) : à un moment, j'ai soupçonné une légère égo-sensibilité, puis plus tard, suite à une réaction assez violente de ta part (alors que je venais pourtant de te tendre des perches), j'ai réalisé que c'était plus probable et plus important que je ne l'avais d'abord envisagé.
Mais le fond du problème ici, est que "plus important" et "démesuré" sont pour moi deux choses différentes.
Si c'est la même chose pour toi, on va en effet avoir du mal à se comprendre.
On voit là tout l'intérêt de développer la pensée rationnelle.
Oui, bien sûr, c'est toujours en moi que ça coince ;)
Pourquoi en serait-il "toujours" ainsi. Ce serait tout de même étonnant, non ?
Et pourquoi serait-ce toujours à cause de quelqu'un de particulier que "ça coince", il peut y avoir des phénomènes systémiques.
Par contre, oui, je crois beaucoup, aussi, à l'action sur la cause intérieure (on me fichant bien pas mal de
qui est concerné !). Pas toi ?
¨Pourquoi cette manie de toujours se comparer, se désoler de ne pas être aussi bien qu'un tel etc.
Pour ma part, ne t'en fais pas, je vois bien que tu "essaies de m'aider
"
Je tiens juste à relever cette note positive. Voilà qui apporte un peu d'espoir (tu te plaignais d'un manque de bienveillance) !
Je trouve que tu te fourvoies sur ma "maladie", c'est tout, et contrairement ce que tu penses
C'est possible que je me fourvoie (je n'ai d'ailleurs jamais été affirmatif, en plus d'avoir, autant que possible, argumenté mes propos). J'essaie juste d'élaborer des hypothèses pour rendre compte de mes observations, de façon à améliorer des choses. mais tout cela reste fondamentalement "impermanent", pour moi.
Et toi, envisages-tu qu'il soit possible que tu te fourvoies sur ma maladie (que je serais "hermétique" (borné)," de mauvaise foi", "dur", "manquant de bienveillance", "déconnecté de la réalité", "égo-sensible" (tiens, moi aussi!)... ;)
Cela dit, ça ne me gêne pas qu'on me diagnostique, des "maladies". Au contraire, c'est une opportunité d'évolution. C'est juste que si l'argumentation est insuffisante, je ne pourrais pas en tirer grand chose. Donc, dans ce cas, la personne se fatigue un peu pour rien, et moi aussi, à force de chercher en vain (en quoi je pourrais avoir telle ou telle maladie).
Que penses-tu de cette idée de s'entraider, au lieu de rivaliser ?
De chercher à tirer parti des propos d'autrui, au lieu de les craindre au point de lui demander d'arrêter de dire les choses qui ne nous plaisent pas ?
D'être ouvert à la remise en cause de soi, au lieu d'être dans la certitude de ses "impressions" et autres "intuitions", afin d'ouvrir la porte à l'évolution vers une possible vérité commune.
D'expliquer de façon à aider, au lieu de lancer des salves de certitudes comme des balles ou des javelots ?
Voudrais-tu me suivre sur le sentier de l'harmonisme rationnel ?