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    • Le journal de Bergerêve 2014metaDiscussionhistory
      81 messages ( et 12 méta-messages) < 2015
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      • Octobre 2014 (fuites, castors et brigands) par def le 02-11-2014 à 20H26
        Pas grand chose à signaler concernant Bergerêve, ce mois-ci. Mise à part une fuite assez gênante. De l'eau coulait du plafond d'une chambre. Cela était déjà survenu et s'expliquait par la présence d'eau sur le sol de la salle de bain située au dessus, venant généralement soit du toit (en cas de forts orages), soit d'un pommeau de douche qui fuit (lorsque laissé sous pression). Mais là, non. Après investigation, ça venait d'une fuite dans un tuyau de cuivre, lui-même situé dans la maçonnerie... (on voit ci-dessous l'eau qui s'est accumulée entre le tube et sa gaine, et qui déborde)

        La réparation étant dés lors extrêmement coûteuse (faudrait déplacer une baignoire avec la maçonnerie autour), je me suis contenté (pour l'instant) de recueillir l'eau de fuite de façon à ce qu'elle cesse d'humecter les boiseries du sol/plafond.

        Cet incident nous a permis de nous rendre compte qu'il y avait une autre fuite à proximité, plus minime, mais sans doute plus ancienne, depuis un tuyau d'évacuation voisin (celui en bas à gauche de la première photo), qui a dû participer à la détérioration (déjà ancienne) du plafond.
        Un tuyau (visible ci-dessous) conduit désormais toutes ces eaux de fuite en direction d'un seau lui-même situé dans un bac à douche. Le trou dans le plafond permet d'aérer la région humidifiée par ses fuites.


        A part ça, l'hiver approchant, nous sommes allés chercher un peu de bois au bord de la rivière voisine, et nous avons eu la surprise de découvrir que du bois avait été coupé pour nous... par des castors :



        Bon, tout ceci n'a pas grand intérêt, vous en conviendrez ! Je veux, dire : au regard de la situation de notre monde.

        Je vais donc témoigner, pour reprendre la tradition lancée par Boguerdan, d'un truc vu sur Internet, et pour changer, je vais donner dans la rubrique "faits divers". Il s'agit de ça : assassinée pour avoir osé dénoncer leurs violences
        Le spectacle d'une telle injustice me motive pour faire quelque chose. Évidemment, punir les coupables, ou même décapiter ces réseaux mafieux est vain. Cela a déjà été fait maintes fois (voir ici, par exemple), et le problème perdure.
        Il faut agir à la source. Si l'on examine l'histoire de ces barons de la drogue, ils ont commencé tôt par de petits trafics (généralement issus de familles pauvres et/ou déjà plus ou moins dans le "business"). Ils ont nourri une certaine ambition personnelle, de pouvoir, par la richesse, et de fil en aiguille sont devenus les tyrans sanguinaires que l'on sait. Les masses d'argent en jeu leur permettent de corrompre les autorités locales. Le problème principal ici n'est pas la drogue (après la bière, Al Capone s'était mis à vendre du lait, jugé plus rentable!), ni sa pénalisation, c'est l'existence de moyens de s'enrichir en recourant à la violence, lesquels seront toujours présents, dans le système économique actuel, de part sa nature même. Le problème est bien structurel : les barons de la drogue mettent en place une structure qui leur survit toujours.
        Il y a certes aussi une problématique plus générale, psychologique. On retrouve chez ces gens (les chefs du moins), une certaine disposition à dominer, c'est-à-dire à vouloir obtenir rapidement satisfaction en exerçant de la violence (de la contrainte, des menaces, des représailles). D'où l'importance de l'apprentissage de la vie en communauté démocratique, l'acquisition de la capacité de renoncer à certaines gratifications pour en obtenir d'autres plus profondes, à travers la recherche de l'harmonie, du bonheur d'autrui. Changer cela ne peut relever que de l'éducation au sens strict, quand le système économique, qui imprègne nos décisions quotidiennes, est basé sur l'existence de pouvoirs personnels absolus, difficilement contournables, permettant d'imposer aux autres ce que l'on veut : l'argent et la propriété privée (et plus généralement, le pouvoir hiérarchique).
        Il est intéressant de noter que ces terroristes tiennent souvent d'un discours moral ou mystique (voir par exemple ce reportage (montrant au passage un exemple de courage collectif) à 02:55), ou s'illustrent par de bonnes actions (voir ici). Ce qui suggère bien l'insuffisance du discours "moraliste" auquel on se limite généralement, et l'importance d'une action sociétale... Parler de méchanceté ou de bonté fondamentales relève pour moi de l'illusion, il n'y a que des comportements précis découlant d'une histoire et d'un environnement donnés, et c'est en agissant sur l'environnement que l'on peut modifier les comportements, dans le monde réel...

        Bref, agir vraiment pour éradiquer ces problèmes implique avant tout, me semble-t-il, de concevoir et de mettre en place une alternative à la logique du pouvoir qui domine l'humanité depuis longtemps. D'où le projet ukratio, bien sûr !;)

        Donc, Felina, sois rassurée, tu n'es pas morte pour rien. Ton exemple et le spectacle de la réalité que tu as dénoncée alimentent mon énergie et ma détermination.
        Comment nous, qui (contrairement à toi) pouvons faire quelque chose sans risquer notre vie, pourrions-nous rester les bras croisés, face à tant d'atrocités ? Comment pourrions nous perdre le peu de temps dont nous disposons à ne pas œuvrer sans relâche à l'éradication de ces problèmes (que nous savons possible) ?
        C'est là une œuvre de longue haleine, qui même si elle ne nécessite pas de courage physique, nécessite une bonne dose de persévérance. Et c'est au moins pour ça, que nous avons besoin d'être "forts". Je penserai à toi, à chaque instant où je sentirai mes forces vaciller, car je sais qu'elles ne manqueront pas alors de me revenir !
        Merci !
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