« Est ce que ça signifie qu'une personne doit toujours avoir un impact positif, sous entendu plus d’activités que de consommation?
C'est un principe qui pourrait être appliqué aux coopératives également. »
Oui, c’est bien ça, je pense que ce principe a particulièrement sa place dans une coopérative, ça permet d’assurer qu’au pire, elle reste stable économiquement, avec les nouveaux arrivants.
« Par contre il me semblait que l’intérêt de la fonction de normalisation était de pouvoir comparer les désirs entre différents individus, non? »
Oui, c’est bien ça: ça permettait de se rapprocher d’une échelle commune, et donc de pallier, en partie, aux faits que des personnes différentes peuvent associer des nombres différents à un même niveau de désir (cela sous entend tout de même qu’on a, à peu près, la même moyenne d’intensité dans nos désirs), et ça permettait également, d’éviter les manipulations frauduleuses du système.
Seulement, comme je pense l’avoir montré dans mon message précédent, cela ne marche pas vraiment.
« En plus j'ai tendance à comparer indépendamment les activités et les consommations, est-ce une erreur de ma part? Je sais que les deux sont liées mais j'ai tendance à me dire que dans le calcul de la répartition, il ne faut pas les comparer. »
Je pense qu’on est obligé de les comparer.
Dans la vie de tous les jours, à plusieurs moments on est amené à se demander si c’est la peine qu’on se donne du mal pour quelque chose, comparativement à ce que ça nous apporte, là c’est pareil, mais à l’échelle de la société.
On ne va pas travailler 24h/24 pour assouvir absolument tous les désirs, ni ne jamais travailler, et n’en satisfaire aucun, il faut un équilibre entre les deux, c’est pour ça qu’il faut faire le lien entre activités et consommations.
Maintenant, d’un point de vue introspectif, voilà comment on peut, grosso modo, faire:
On fait, de manière indépendante:
- Une liste d’évaluation pour les activités: A:-4, B:-1, C:2
- Une liste d’évaluation pour les consommations: D:4, E:2, F:7
- On évalue notre temps libre: 3
Puis on enlève la valeur du temps libre à la liste des activités: A:-7, B:-4, C:-1 (ça nous donne la perte qu’il y a, a se contraindre à faire l’activité, par rapport à garder son temps libre)
Ensuite, par exemple, on se demande combien de fois on serait prêt à faire B, pour avoir D. Imaginons qu’on est prêt à faire 3 fois B, pour obtenir D.
On fait un changement d’échelle: 3*-4*x+4 = 0 → x=1/3
A:-7/3, B:-4/3, C:-1/3
Et voilà , on a fait le lien entre les consommations, et les activités.
Ça n’est bien sûr qu’une idée, les gens feront cela comme ils veulent.
Du coup c’est moi qui ne sais pas si je suis clair ^^
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