« Au-delà de notre seule empathie naturelle, notre conscience individuelle a la capacité à se dépasser jusqu’à voir que chaque souffrance éprouvée par quiconque est une partie de notre propre souffrance »
Qu'est-ce que cette "conscience" ?
En quoi la souffrance d'autrui serait-elle une partie de la mienne ?
Je ne voudrais pas répondre à la place des
auteurs mais je pense que l'explication pourrait se trouver dans cette phrase :
« « We are them » : en même temps qu’elle s’étend à tous les êtres sensibles, cette conscience reste assez humble
pour reconnaître que chacun d’entre nous est un être qui souffre, qui fait souffrir et qui se sert de la souffrance à certaines fins. »
Si j'ai bien compris , ils souhaitent soulever le problème que très peu de personnes dans le monde ( à part certains êtres
sensibles ) prennent conscience que lorsque l'on fait souffrir quiconque
à certaines fins , cela finit par se répercuter inévitablement , tôt ou tard , par
interaction , sur l'ensemble de l'humanité , donc ... sur soi-même .
« Cette conscience étendue est la clé de voûte d’une culture d’allègement de la souffrance.»
Cette dernière phrase résume bien le fait que le
monde (
conscience étendue ) doit prendre conscience qu'il doit agir , pour réduire la souffrance , non pas dans l'intérêt d'une ''minorité' ( comme c'est malheureusement le cas actuellement ) mais de manière globale , sur l'ensemble de la population sans exception , pour être plus efficace .