Bien vu dionisos, l'idée centrale du projet est de se dire qu'il existe une multitude de bonnes volontés sur la planète qui oeuvrent contre "le malheur" du monde (comprendre la souffrance, du point de vue de l'alliance), mais que ces initiatives ou organisations sont souvent fragiles, faute d'une organisation leur permettant de se serrer les coudes face à l'adversité et à l'autre camp éthique (de mon point de vue l'idéologie de reproduction "pro-life" avec des conflits évidents sur des sujets comme le droit à l'avortement ou le droit à la mort choisie ou la contraception ou les études de genre etc). Ainsi ils oeuvrent souvent chacun dans leur coin, les laïcs d'un côté, les féministes de l'autre, les homosexuels en haut, les animaux en bas, pour la paix, contre les méfaits de la monnaie (ukratio), les environnementalistes, etc. Mais comment réussir à créer des synergies entre cette multitude d'acteurs ? L'idée d'algosphere est de trouver une sortie par le haut, c'est-à-dire de définir une éthique dans laquelle tous ces acteurs se reconnaîtraient et du coup accepteraient de soutenir des positions communes. Une nouvelle Internationale en quelque sorte, mais très consensuelle. Exemple d'actualité, l'aberration de promouvoir "le mariage pour tous" au nom de l'égalité des droits et de la non-discrimination alors qu'il n'y a pas pire discrimination à l'égard des célibataires que l'institution du couple ! La fin des discriminations impliquerait la suppression du mariage plutôt que son élargissement qui discrimine un peu plus les célibataires. D'autant, comme une note de bas de page d'ukratio le dit très bien quant au hold-up judéo-chrétien sur la DUDH de 1948, que le mariage est ni plus ni moins inscrit comme un droit fondamental dans les Droits de l'Homme (rédigés par 3 religieux en 1948), et en plus dans sa version hétérosexuelle monogame typiquement chrétienne (le judaïsme n'était pas monogame).

Ainsi, en favorisant une communauté organisationnelle fondées sur toutes ces énergies bienveillantes à travers le monde, autour d'une éthique extrêmement claire et solide (il y en a peu...), on peut envisager d'atteindre une majorité politique mondiale dans les 20 ans qui viennent et par exemple réussir à réécrire les Droits de l'Homme en réintroduisant l'éthique hédoniste et subjectiviste qui les fondaient au 18e siècle. Et on peut envisager une multitude de projets de ce type, de très grande envergure (comme une cour d'arbitrage mondiale des conflits entre pays), que seule une démocratie directe mondiale est légitime à promouvoir. Le geste 1er de l'alliance n'est donc pas de faire mais de soutenir ceux qui ont le courage de faire. Elle n'envisage de faire que si personne ne s'en occupe déjà.