En gros, oui, c'est ça : le besoin de Jacques sera satisfait par une des personnes qui préfère (ou déteste le moins) le travail dont il bénéficie (à la condition que cela ne réduise pas la satisfaction totale : qu'il apprécie plus le service que ne déplait le travail). A priori, il ne choisit pas cette personne, c'est le système qui la choisit de façon à maximiser la satisfaction totale. Ce qui compte pour lui est que le robinet soit correctement réparé (et la compétence fait évidemment partie des critère du choix).
Maintenant, on peut imaginer une généralisation du système où chacun indiquerait des préférences pour la compagnie de certaines personnes, et où donc, le choix du réparateur prendrait cela en compte !
L'idée est de cultiver une mentalité différente car centrée sur le bien commun.
Ainsi, on ne dirait pas "Jean a un robinet qui fuit" mais "Jean constate qu'un robinet fuit" (dans l'habitation qu'il occupe, par exemple). Donc, Jean, dans son souci du bien commun, le signale.
En outre, il semble que tu raisonnes dans le cadre de l'économie dite "sûre" et non pas de l'ESM dite "économie idéale" : chacun n'a pas droit à des services "au prorata de son activité effectuée". Encore un raisonnement en terme d'échange !
L'attribution ne se fait pas en terme d'échange, mais seulement de façon à maximiser la plus petite satisfaction (donc, globalement, celle de tout le monde). Il se fait simplement que la satisfaction indiquée pour une consommation étant généralement plus grande (en valeur algébrique) que pour un travail, celui qui consomme plus pourra travailler plus sans que sa satisfaction ne devienne la plus petite...
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