Du coup, comme nous y invite $jcl, il est peut-être préférable d'abandonner purement et simplement ce principe. Car c'est pareil pour toute forme de vie, si elle doit vivre définitivement un enfer...
Par " préservation de la vie " , bien distinguer avant tout les différentes formes de vie et établir éventuellement une
hiérarchie ==> celle , particulière , qui constitue l'humanité , celles qui concernent le monde animal, le monde végétal et toutes celles qui participent à l'équilibre vital pour l'écosystème .
( les formes pathogènes ou représentant un danger réel pour la survie ou la nuisance des espèces indispensables à l'écosystème ainsi qu'à l'humanité étant traitées à part )
Concernant la préservation de l'humanité , il ne peut s'agir à proprement parler " d'un principe " mais plutôt d'un élément
obligatoire incontournable donc indissociable de la
continuité de l'évolution .
Voir aussi les explications plus détaillées
m3274Cette évolution se trouvant du coup prise au piège
indépassable et incontournable pour pouvoir assurer sa pérennité , se doit de passer
obligatoirement par l'immuable " système reproductif " .
N'ayant strictement aucun
pouvoir de modifier ce
déroulement temporel reproductif ( il nous est évidement impossible de faire une
pose dans le temps pour stopper le processus de reproduction en attendant de trouver une solution aux problèmes de la souffrance ) il ne nous reste alors qu'un seul recours , celui d'agir en urgence sur l'amélioration de la condition de vie pour qu'elle soit au mieux proche du
bonheur et au pire la plus éloignée possible d'un
enfer terrestre .
Cette idée de "qualité de vie" me semble vague et inutile, car incluse dans la notion de bien-être/bonheur...
Par rapport à la notion de " bien être/bonheur " qui s'adresse exclusivement à l'être humain , l'avantage de " qualité de vie " concerne aussi bien la condition humaine que toutes les autres conditions de vie ( particulièrement celles animales ) .
La seule emprise réelle et indépendante de l'évolution
naturelle ( on se situe en dehors du schéma Darwinien classique ) concernant
l'amélioration sur la condition d'existence que l'on peut avoir par rapport aux différentes formes de vie , c'est uniquement celle , particulière , qui concerne l'humanité .
Car concernant les autres formes de vie ( animales , ... ) s'il est admis que (malheureusement ) l'humanité peut avoir une emprise sur celle-ci , c'est plus souvent pour lui porter un lourd préjudice en participant à sa souffrance , réellement observable , participer à son exploitation ou pire précipiter sa disparition prématurément .
De plus , on peut difficilement se rendre compte du ressenti
émotionnel des animaux ( hors bien sûr toutes réactions évidentes à la douleur ) puisqu'elles ne peuvent s'exprimer qu' avec un langage
primitif qui reste incompréhensible pour nous .
Du coup on ne pourra se contenter que de
respecter ces différentes formes de vie ou bien leur accorder une certaine
tranquillité ( j'exclus bien sûr les formes de vie pathogènes ou bien celles qui rendraient leurs proliférations problématiques en pouvant nuire gravement à la survie des autres espèces , dont l'espèce humaine en particulier ).
Mais dans tous les cas s'il fallait à tout prix améliorer leurs conditions de vie cela devrait relever au mieux d'une prise de conscience
raisonnée et pertinente et ainsi éviter le pire : ne provoquer qu'un dérèglement qui ne pourrait que perturber leurs conditions de vie naturelles sans pouvoir être capable de comprendre si ces conditions s'améliorent ou au contraire se dégradent ==> autrement dit , le
confort humain est loin de correspondre au
confort d'un animal .
D'où la priorité accordée à cette
évolution ( qualité de vie ) qui reste celle où l'on peut réellement agir avec efficacité ( aussi bien l'amélioration de la vie humaine que le respect des autres formes de vie en ayant une emprise sur leurs conditions de vie qui ne leur soit pas préjudiciable ).
La "symbiose" ( je pense que tu fais plutôt allusion à l'équilibre écologique) est quant à elle un moyen pour ce bonheur, tout comme la survie, d'ailleurs...
Je dirais plutôt que la " qualité de vie " humaine dépend aussi d'une certaine qualité environnementale dont l'être humain est en grande partie responsable puisqu'il est le seul à pouvoir contrôler/manipuler
artificiellement son propre environnement dans lequel il évolue .
Force est de constater , malheureusement , que de plus en plus sa responsabilité rend préjudiciable son action sur l'écosystème qui lui renvoie en retour les effets néfastes sur le bien être de l'humanité ( santé, etc , ... ).