Mouai, on peut dire que son message est passé, mais à quel prix :
Concernant Gandhi, je pensais à la libération de l'Inde (de la tutelle Britannique), qui est plus qu'un simple "message"...
Et là , c'est sûr qu'on est dans un domaine où il y a généralement beaucoup de victimes...
Nelson Mandela, a apparemment changé d’opinion sur la non-violence :
Voir Wikipédia : « la lutte pacifiste ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l’ANC »
Je pense qu’il a un peu plus d’expérience que nous à ce sujet…
Si, on élargit
la citation de wikipédia, ça donne :
L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage et des actions terroristes contre des installations publiques et militaires. Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia.
C'est à cause de cette implication comme "terroriste" qu'il a été arrêté et a fait plus de 20 ans de prison...
Suite à quoi, il a fait des choses plutôt dans l'ordre de la conciliation que du conflit (d'où le prix Nobel de la paix en commun avec DeClerck). Il considèrait juste que la violence peut se justifier dans certains cas.
On peut d'ailleurs lire, plus bas (sur la même page de wikipédia):
Cependant, alors que la violence entre le régime de l'apartheid et l'ANC fait de nombreuses victimes, Nelson Mandela, alors en prison, arrive à une autre conclusion que l'extension de la lutte armée pour faire sortir le pays de l'ornière, est le dialogue et la négociation : « Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé. »
Je crois que l'on peut dire que l'approche "communicationnelle" a réussi à Mandela (c'était avant tout un conciliateur). Grâce à cette pratique, il a sans doute évité le versement de pas mal de sang, une fois au pouvoir (en 1990).
Pour en venir à l'essentiel, je suis d'accord que la violence peut se justifier dans certains cas. Toute la difficulté est de ne pas juger trop vite de sa nécessité... de commencer par donner toute sa chance à l'humanité de l'autre.