Dans mon exemple, il n’y avait pas la conséquence (le conflit), il n’y avait donc pas la cause (l’égoïsme).
"il n'y a pas la conséquence
donc il n'y a pas la cause" me semble être une erreur de raisonnement... (ou alors, si tu préfères, ne parlons pas de cause, mais de "facteur causal" (?)) Par exemple, le vent est une cause de chute de tuiles, cela ne signifie pas que des tuiles chutent à chaque fois qu'il y a du vent.
Généralement, plusieurs causes sont nécessaires à un évènement sans que chacune d'entre elle ne soit suffisante.
Par exemple, des gens se battent pour prendre un morceau de pain, parce que -1:ils ont faim, et 2: il n'y a qu'un seul morceau de pain disponible. Le conflit est le résultat de ces deux causes (au moins).
Dans ton exemple: le fait de vouloir tuer tout le monde est bien une cause (qualifiée d'égoïste selon ma définition), mais il y a aussi la "surpuissance du gars", qui annule les conflits. Mais on voit bien que sans cette surpuissance, il y aurait conflit car les gens n'ont généralement pas envie de se laisser tuer... Donc, la volonté de tuer tout le monde est bien une cause !
Tout comme la pesanteur est cause de la chute des corps, mais ces derniers ne tombent pas nécessairement, s'ils sont posés sur une table, par exemple.
Le "toute choses égales par ailleurs" exprime le fait qu'on ne fait pas varier d'autres causes, en mettant une table "ici" et pas "là ". Une cause est une potentialité, elle n'est pas seule à déterminer la réalité.
On peut bien sûr prendre un cadre plus large que celui que j’ai choisi, mais il en faut un, et la probabilité va dépendre du cadre choisi.
Je prenais bien sûr un cadre plus large. Je ne crois d'ailleurs pas avoir parlé de probabilité. "susceptible de" exprimait la notion de "causalité", de "potentialité".
Dans mon exemple, je ne fais varier aucune cause, car je ne fais rien varier.
Dans ton exemple, tu as placé un "pouvoir" empêchant les conflits. c'est cela qui a "varié" ;)