Je vous conseille de lire "L'idéologie de la non-violence en questions" ici :
violenceparfoisoui.wordpress.com/2013/01/24/timult-critique-ideologie-non-violence/Il est important de comprendre que la violence, comme tous les concepts que l'on utilise de manière "naturelle" est située. Le langage commun que nous utilisons est celui des "maitres", des puissants, des vainqueurs d'hier et d'aujourd'hui.
Que ce soit dans le cas Gandhi, Mandela ou Martin Luther King, idéaliser l'action de ces personnes, c'est oublier les résistances qu'ont opposées les civils à une situation oppressive et sans laquelle aucun de ces systèmes oppressifs n'aurait changé.
Je vous invite également à lire ou visualiser l'interview du couple de sociologues Pinçon-Charlot sur leur ouvrage paru en 2013 "La violence des riches" :
article :
www.bastamag.net/Monique-Pincon-Charlot-La-violencevidéo :
www.youtube.com/watch?v=Ys3cjJlTcDERécemment la France a vu le meurtre de Rémi Fraisse avec une arme "non létale" LOL.
La violence est autant symbolique (cf. Bourdieu) que manifeste à l'égard de celles et ceux qui osent se rebeller. La violence la plus difficile à combattre est la violence symbolique puisqu'elle est invisible et intériorisée par conditionnement. Le pouvoir aménage la possibilité de se rebeller tant qu'on ne remet pas en question l'ordre établi, tout ou partie des hiérarchies installées comme allant de soi. Ceci est toujours vrai pour ce qui concerne les inégalités femmes/hommes notamment dans le travail conversationnel.
Toute mouvance tendant à remettre en question l'existence d'un état sera l'ennemi n°1 de l'Etat en place et de la majorité de la population conditionnée à croire qu'elle a besoin de maitres, d'instances intermédiaires pour les représenter et pourvoir à leur sécurité.
Loin d'être paranoïaque, ceci est un point de vue réaliste.