J’ajouterais que les moyens informatiques sont déjà très largement répandus dans la population.
Il y a deux choix à considérer, on évite d’utiliser ces outils, pas uniquement pour le projet, mais aussi pour tout le reste (étant donné qu’on les possède déjà , seul le coût d’entretien et l’électricité économisée est à prendre en compte), ou on les utilise, réduisant ainsi ces coûts, et les souffrances associées.
Étant donné le nombre très réduit qu’on serait à éviter de les utiliser, et la perte énorme d’efficacité d’un projet qui peut considérablement changer les choses à grande échelle, le choix le plus moral (dépendamment de notre éthique), semble être actuellement de les utiliser.
Dans une société ucratique accomplie, je pense aussi que les coûts en souffrance de l’informatique (liés aux matières premières dépensées, à l’énergie utilisée, et au travail humain), sont très largement inférieurs au coût en souffrance à ne pas le faire.
Par exemple, dans le domaine de la dépense d’énergie, un humain va en dépenser beaucoup, beaucoup plus, pour faire un calcul sur la manière de répartir les travaux et les consommations, qu’un ordinateur, et n’importe quel autre moyen de communication est également beaucoup plus énergivore qu’internet. (pour la même chose j’entends)
Et il faut aussi prendre en compte que les ordinateurs personnels ne sont absolument pas conçus pour réduire la dépense énergétique, il suffit de regarder les serveurs, où on prend en compte cette donnée, pour voir que pour la même quantité de calcul, l’énergie dépensée est parfois divisée par 10. (et je suis modéré)
Et bien sûr, pour ce qui est du travail humain, la souffrance induite en ucratie, n’aurait rien à voir avec celle induite actuellement, pour le même résultat.
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