Là, par contre, c’est moi qui ne te suis pas. Tu voudrais que les gens soient reconnus socialement en fonction de la somme sur leur compte en banque ? Je te rassure c’est déjà le cas. ...
Attention, je parlais dans un contexte particulier qui est celui d'un nouveau système. Il est bien évident que la fortune des gens ne représente pas aujourd'hui leur utilité sociale ! (pour en savoir plus, lire la page économie_morale.php, déjà mise en lien dans ma première réponse :
«L'idée d'un salaire proportionnel à l'utilité est évoqué dans ce texte récent, mais là, au contraire, le montant qui s'accumule sur le compte est bien»).
L'utilité sociale, se mesure par l'augmentation de bien-être. Elle est donc plus importante, à travail égale, lorsqu'elle concerne un bien de première nécessité qu'un produit de luxe. (...) Donc, lorsque je dépense au delà du nécessaire, je ne reconnais l'utilité sociale" de personne, puisque personne n'est utile socialement en produisant ces biens de luxe...
Je vois ou tu veux en venir, mais ce n’est pas à toi ni à personne de déterminer arbitrairement ce qui est utile ou superflu.
Il n'est pas question ici pour moi de déterminer quoi que ce soit "à la place d'autrui", je prenais juste un exemple pour expliquer en quoi, dans l'absolue, dépenser n'était pas forcément bénéfique.
L'idée n'était pas spécialement "arbitraire" : un euro donné à quelqu'un qui crève de faim lui apporte plus de bonheur, que si tu le donnes à un milliardaire. C'est tout ce que j'ai voulu dire, de là à tondre les femmes et se transformer un fourmi suçant des cailloux et voulant décourager la création artistique... ! ;)
Sinon, l'
ESSM, consiste précisément à demander aux gens ce qui leur plaît... (personne n'est jugé par personne).