Pour bien saisir le sens d'une phrase, et ne pas trop perdre de temps, il est important, je pense, de ne pas la tronquer...
Je n'ai pas dit "il y a possession monétaire à partir du moment où un nombre est attribué à une personne" ! Il faut encore que ce nombre lui donne droit à : « obtenir les services de son choix à hauteur de ce nombre ».
Rien à voir, donc, avec les nombres servant simplement à évaluer des durées, ou obtenir quelque autre traçabilité.

Dans une société monétaire, chacun, avec sa fortune monétaire, choisit de consommer ceci ou cela, qu'il trouve disponible sur un marché.
Rien de tout cela dans l'ESM, où chacun se voit attribuer des consommations déterminées en fonction des ressources et préférences de chacun. Il n'y a donc pas de monnaie, ni d'échange de quoi que ce soit (contrairement aux SELs).

Il n'y a pas, en ESM, de valeur des objets (comme leur prix, dans une économie monétaire). Et néanmoins, cette économie limite considérablement la fraude et surtout la concurrence entre particuliers.
En ESM, il y a bien chiffrage, mais pas monnaie. Ainsi, on a les avantages de la monnaie, sans en avoir les inconvénients.

garantie par le processus de l'ESM lui-même !
Un "comité d'experts" peut avoir un intérêt dans le cadre d'une évaluation technique, se situant elle-même dans le cadre du processus de l'ESM. Mais il ne déciderait pas directement d'une répartition ou d'une valeur subjective (sinon, ça pencherait du côté de la technocratie).

Je ne vois pas bien la différence que tu fais entre "choix du service" et "services de son choix"...
En ESM, on ne choisit pas des services, on donne des préférences, et il en résulte ensuite les services dont on bénéficie (et ceux que l'on prodigue).