De manière plus générale l’altruisme n’implique pas obligatoirement l’efficacité
C'est vrai mais pour une raison précise : pour l'efficacité (sous-entendue ici, au service du bien commun), il faut également la compétence. On peut ajouter également un facteur de chance.
L'altruisme correspondrait à une intention.
Or, si tu as l'intention de faire quelque chose, au moins, tu y consacres du temps, de l'énergie...
C'est en ce sens, que le nombre d'heures qu'une personne consacre à l'ucratie, par exemple, peut-être une mesure (certes approximative, mais tout de même), de son altruisme "ucratique". Comme expliqué dans le sujet l'organiseur/matérialiser l'amour ;).
Après, je m'interroge sur l'attitude de quelqu'un qui dit : "je veux" mais qui ne fais rien... (dans le sens de ce qu'il dit vouloir).
Et au-delà de la simple dichotomie : je veux/je ne veux pas, il y a le degré de "vouloir", mesuré par l'importance de l'investissement de la personne.
On pourrait donc ainsi, mesurer un degré d'altruisme...
Le fait que les bouddhistes n’agissent pas beaucoup, en moyenne, de manière altruiste. (en grande partie car ils n’en ont pas le temps), n’implique pas que la méditation ne favorise pas l’altruisme
Sans parler de "bouddhisme", si statistiquement les gens qui pratiquent une certaine technique censée développer l'altruisme n'ont pas beaucoup d'actions altruistes, au moins sur le long terme, pour moi c'est clair que l'on peut conclure, que, probablement, cette technique particulière est peu efficace.
Car pour moi, l'altruisme ne saurait être
que un sentiment, il se manifeste nécessairement. J'ai d'ailleurs entendu Matthieu Ricard dire cela (et il le manifeste bien lui-même, je ne le conteste pas!) (j'apprécie beaucoup ce qu'il dit, en général).