C'est vrai mais pour une raison précise : pour l'efficacité (sous-entendue ici, au service du bien commun), il faut également la compétence. On peut ajouter également un facteur de chance.
L'altruisme correspondrait à une intention.
Il y a un facteur bien différent que la compétence, qui influe sur l’efficacité, qui est le système de croyances.
Or, si tu as l'intention de faire quelque chose, au moins, tu y consacres du temps, de l'énergie...
Oui, mais il faut se mettre dans le système de croyance de la personne, pour savoir si il y consacre du temps et de l’énergie:
Pour reprendre l’exemple que j’ai donné, si je pense que la méditation permet de sauver une âme des cycles de réincarnations. (autrement dit, potentiellement éviter des milliard de réincarnation), alors méditer toute la journée est certainement une des choses les plus altruistes que je puisse faire.
De la même manière, si je pense que mon altruisme va déteindre sur les autres, méditer est un acte altruiste.
Autrement dit la question n’est pas, "est ce que leurs actes sont altruistes" (donc du point de vue de notre système de croyances), mais, "est ce qu’ils pensent que leurs actes le sont". (Je ne sais pas ce que les bouddhistes pensent de ce sujet, mais ça ne m’étonnerais pas qu’il considère effectivement que méditer est un acte altruiste).
C’est ce raisonnement qui me permettait de dire:
Le fait que les bouddhistes n’agissent pas beaucoup, en moyenne, de manière altruiste. (en grande partie car ils n’en ont pas le temps), n’implique pas que la méditation ne favorise pas l’altruisme
(Je dis, n’agissent pas beaucoup de manière altruiste, en me plaçant ici dans notre système de croyances, et non dans le leurs.)
Et c’est cela ensuite, qui me permet de dire que la discussion est un peu hors de propos. (car elle ne serait pas hors de propos, si on pouvait déduire l’efficacité de la méditation, en regardant le comportement des moines bouddhistes).
Mais j’ai conscience que la structure de mon argumentation était un peu obscure.