L'important est de rester ouvert à toutes les possibilités, surtout celles du côté de l'espoir.
Le
surtout me gène :
Tout dépend de l’effet que tu recherches :
-Si l’effet recherché est d’être heureux (maintenant): oui regardons SURTOUT du côté de l’espoir.
-Si l’effet est d’être efficace et préparé : il vaut mieux SURTOUT regarder de l’autre côté ! Qui veut la paix prépare la guerre.
Je ne dis pas qu’il faut occulter le côté de l’espoir (surtout pas sinon on désespère et on n’avance plus) et il n’est pas non plus question ici de tomber dans le fatalisme et la déprime.
Il s’agit de se préparer à toutes éventualités.
Or en regardant SURTOUT du côté de l’espoir (qui apporte peu de problèmes), on risque de passer à côté de NOMBREUX problèmes.
La paix, je ne veux pas seulement l’espérer (je ne dis pas que c’est ce que vous faites, puisque vous avez prévu une mesure PREVENTIVE), j’essaie que toutes les conditions soient réunies pour qu’elle s’installe.
Et le problème c’est que dans le dialogue romancé vous semblez assez optimistes à ce sujet.
Et ta réponse me confirme d’ailleurs que, même si tu n’écartes pas cette possibilité, tu sembles la sous-estimer, car tu proposes « juste » un peu de prévention, (et je suis d’accord avec ça, c’est une très bonne mesure PREVENTIVE)
J’ai en fait plutôt essayé (et peut-être pas réussi !) d’orienter mon post vers la possibilité que cette prévention (voire même la transparence proposée par Dionisos) ne soit pas suffisante (en montrant tout ce qui fait qu’elle a des chances d’échouer, méfiance de base, méfiance orchestrée).
Ce qui m’inquiète n’est pas le fait même d’être pris pour une secte, mais surtout les conséquences (acharnement médiatique, désinformation des masses, tentative de récupération des biens, prison, intimidation, attaque…)
Donc je pense qu’il faudrait commencer à réfléchir à l’attitude à adopter face aux conséquences pré-citées.
Car pour l’instant, vous ne proposez que des actions pour qu’on ne nous prenne pas pour une secte, mais pas (je crois) de solution pour faire face aux conséquences si ça échoue
Comme tu l’as dit, il ne faut pas omettre de possibilités et, si on le fait de façon analyste (grâce à la sociologie passée et présente), c’est quand même une forte probabilité (sans parler ici de certitude absolue puisqu’effectivement on parle du futur) qu’on soit confronté à ce problème.
C’est d’ailleurs un principal point qui nous « oppose » pour l’instant, (mais il est un peu plus long et complexe à expliquer, donc je ferais un autre post) : votre vision optimiste face à l’opposition de l’opinion extérieure ici, mais aussi plus généralement, l’opposition face au capitalisme, aux jeux de pouvoir et manipulations…Mon but n’était pas de ruiner tout espoir ou plonger tout le monde dans la dépression (lol) mais plutôt de se préparer.
En résumé :
-
Garder espoir: je suis d’accord avec toi
-
Combat contre les préjugés : communication, transparence: je suis d’accord avec toi que c’est une des mesures à appliquer (en prévention et face au problème quand il sera déclaré)
-
Préparer un plan B : en cas d’échec du combat contre les préjugés.
Ça me parait judicieux (voire nécessaire), qu’en penses-tu ?