Ce que j'ai voulu dire en précisant « surtout celles du côté de l'espoir » :
Mon idée sur le coup était que, du côté du désespoir, il n'y avait pas grand chose à faire, puisque s'il n'y a pas d'espoir, tout ce que l'on fait est en pure perte. Donc, autant être efficace.
Tu me dira que là , tu n'as pas perdu tout espoir. Mais même dans ce cas, il me semble plus efficace de commencer à parer aux éventualités les plus probables avant de se préoccuper des plus improbables ; du moins si l'on manque de temps, puisque nous sommes d'accord pour dire qu'il est préférable de parer à toutes les éventualités.
Maintenant, j'ai bien compris que pour toi, l'éventualité d'une "attaque" était probable... (même si pas encore imminente).
Mais il y a aussi autre chose.
Si tu passes trop de temps, -typiquement: la majeure partie de ton temps), à te protéger d'une éventuelle nuisance de la part d'autrui, cela nourrit « le loup de la peur » (voir
nature humaine). Cela tend à induire des relations négatives avec autrui. C'est un phénomène psychologique souvent observé, qu'autrui tend à nous renvoyer l'attitude que l'on a à son égard. Il vaut mieux adopter une attitude positive, avec un minimum de confiance (sans être naïf, pour autant, bien sûr).
Donc, parer à toute éventualité, oui, mais dans les limites du raisonnable.
Là , pour le moment, nous en sommes à l'étape "prévention". Puisqu'il me semble que c'est tout de même la meilleure approche. Lorsqu'on aura constaté des attaques ou de sérieuses menaces d'attaques, on va évidemment se préoccuper plus sérieusement d'y faire face.
Mais on peut commencer à y penser, bien sûr (nous attendons d'ailleurs tes propositions à ce sujet), juste que cela ne doit pas constituer
l'essentiel de nos préoccupations ! (sinon, on va effectivement être pris pour une secte... paranoïaque ;)).
Voilà ce que recouvrait, pour moi, le "surtout du côté de l'espoir".