C'est un peu pareil.
Je "préfère" m'occuper de mon bien-être, et donc, je m'en occupe. Et comme je me trouve bien à travailler au bien commun, ou à faire preuve de générosité, je m'occupe du bien-être des autres.
Ou alors, il faut considérer cet altruiste comme "égoïste", ce qui est contre-intuitif...
D'un point de vue "utilitaire", je trouve mauvais d'"opposer" les bien-être des uns et des autres, car c'est justement là une cause d'égoïsme.
Si on réalise que son propre bien-être ne s'oppose pas nécessairement à celui d'autrui, voire même y contribue, on développe une attitude moins conflictuelle, plus "harmonieuse".
En tout cas, je trouve bon de dénoncer cette perception vulgaire (reprise dans les dictionnaire, où égoïsme=ne penser qu'à soi), car elle suppose comme seule alternative à l'égoïsme une pure morale : "il faut s'occuper des autres", quitte à faire notre propre malheur, parce que "il le faut", "c'est bien". On se doute bien que ça ne motive personne, et donc, dans les faits, ça entretient l'égoïsme !
Répondre