Je pense qu’on rentre ici clairement dans le procès d’intention, le problème de cela, c’est qu’on peut toujours expliquer un geste par une intention, ou par une autre.
Exemple:
Un patron donne 1 million à une œuvre caritative, cependant cela ne change rien à son chiffre d’affaire → deux explications:
- Il a fait un acte altruiste pour aider.
- Il a tenté un coup de com', mais ça n’a pas fonctionné.

Un patron donne 1 million à une œuvre caritative, ça fait parler de lui et son chiffre d’affaire explose →
- Il a fait un acte altruiste, et il y a eu d’autres conséquences positives, mais qui n’était pas l’objet principal de l’action.
- Il a tenté un coup de com', et ça a super bien marché.

En fait, c’est même pire que ça, car on est dans le cas où la personne qui aurait une intention purement égoïste, voudrait faire passer cela comme un acte purement altruiste, or pour cela le mieux est d’agir de la même manière qu’une personne qui aurait fait cet acte par altruisme.
Donc un égoïste qui se débrouille bien, aurait le même comportement qu’un altruiste, et donc, on peut prendre n’importe quel acte altruiste pour un acte égoïste.
Les procès d’intentions sont des hypothèses quasiment infalsifiables.

Il y a actuellement des personnes qui meurent de faim, à coté de ça, la très grande majorité des gens continuent à dépenser de l’argent de manière non essentielle. (divertissements, conforts)
Ce que tu dis implique que ces personnes, si elles considèrent réellement ces personnes mourantes avec respect, devraient partager tout cet argent avec eux, et donc ne garder que le strict essentiel.
Et que toute autre don, qui ne serait pas aussi total, serait forcément calculé.

Il est possible que ces actes soient réellement altruistes, même si la personne reste en partie égoïste.(ce qui implique qu’elle ne donne pas tout).