Concernant les avantages/désavantages du système que nous proposons, l'idée est seulement que personne n-y travaillerait durement pour pas grand chose, comme c'est le cas de nombreuses personnes aujourd'hui, le niveau de confort/liberté serait très honorable pour tout le monde. Mais il est clair que les plus privilégiés d'aujourd'hui le seraient moins: ils perdraient sur le plan matériel: moins de luxe et/ou plus de travail.
Donc, oui, il faut compter sur leur humanité, et il y en a toujours un peu chez tout le monde (sauf peut-être quelques rares pathologies du cerveau, mais cela ne concerne pas notre propos).
De plus, le système ucratique, ce sont des relations humaines plus harmonieuses, donc, même au prix de réduction de luxe pour certains, cela peut être jugé agréable à vivre.

Je ne pense pas qu'il y ait un besoin de "domination" fondamental, que ce besoin existe, oui, mais il est la conséquence d'une certaine culture. Donc, tout cela me semble modifiable.
Après, je n'ai pas dit que c'était facile, mais il me semble important de ne pas juger les gens comme tu le fais (dans la citation plus bas, par exemple). Avant d'être un capitaliste, un capitaliste est un être humain... C'est ce genre de jugements qui engendrent ou entretiennent souvent les conflits, et braquent les gens les uns contre les autres.

Le "par définition" est franchement excessif, ici. De nombreux capitalistes, ou personnes ayant grandi dans ce milieu se sont consacrés aux autres. Engels (le collaborateur de Marx) était un industriel (de famille aisée), St François d'assise, fils de riche marchant de draps, Le Bouddha historique lui-même était prince etc. Plus généralement, la plupart des grandes figures de l'activisme anticapitalistes sont issues de milieux aisés (classes moyennes, au moins)... (sans doute parce que les autres, n'avaient tout simplement pas les moyens de se consacrer à "autre chose" que pouvoir bouffer !)
Donc, non, aucun être humain ne se fout complètement de l'injustice, la compassion a un fondement génétique (et concerne pratiquement tous les mammifères, alors...), même si certains y sont moins sensibles que d'autres, certes !


Pas vraiment, car à aucun moment nous ne diabolisons (ni ne culpabilisons) des personnes, et nous expliquons au contraire que c'est le système qui est à la source des problèmes, pas des personnes.
Nombre de mouvements, généralement plus politiques, pratiquent en effet cette "diabolisation", et effectivement, le résultat est une certaine violence (en particulier à leur encontre).

Cela dit, je n'ai jamais prétendu, en ce qui me concerne, que tout le monde allait accueillir nos idées les bras ouverts, ni qu'il n'y aurait pas de résistances, évidemment...