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Ukratio, pour une société vraiment plus juste, durable et fraternelle
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Le texte plus bas est celui de la vidéo, pour ceux qui préférent lire. .

Mieux que le RIC !

Un génie sort de sa lampe. Il ne vous donne droit qu’à un seul vœux avant qu’il ne retourne dans sa lampe, définitivement.
Si vous êtes intelligent, il n’y en a qu’un a faire…
« que tu reste ici, à ma disposition, pour satisfaire tous les vœux que je ferai ensuite ».

Ainsi en est-il des gilets jaunes qui doivent avant tout demander le… RIC CARL !
Référendum d’Initiative Citoyenne Constituant Abrogatoire Révocatoire Législatif (en français phonétisé : c’est plus logique « sss » comme « citoyen ») : ris karl

C’est du moins ce que certains prétendent...
Mais est-ce si simple !
C’est ce que nous allons voir ensemble.
et pour ce faire, examinons concrètement et précisément ce qui va se passer si (par quelque hasard extraordinaire) ce riskarl est obtenu...

Tout d’abord le RIC n’est pas un moyen d’obtenir tout ce que l’on souhaite, mais… tout ce que la majorité souhaitera…
Mais c’est déjà pas mal.
Une proposition comme «les parlementaires payés au salaire médian » a plus de chance d’être obtenue par le RIC que si seuls les parlementaires en décident…
Cela permettra sans doute plus de justice sociale.

Le R de carl, signifie « révocatoire ». si 700000 citoyens signent une pétition pour révoquer le président. Un référendum doit être organisé pour poser la question de sa révocation.
Là, actuellement, il est certain que la révocation va passer, Suite à quoi, on va logiquement organiser des élections présidentielles.
Et on pourrait penser que la personne fraîchement élue ne va pas être révoquée aussi sec, puisqu’elle a été élue. Mais c’est oublier que vu le nombre de candidats, de sensiblités politiques différentes, on est généralement élu avec bien moins de 50 % de partisans (au premier tour). Et même qu’il n’y a que peu de chances qu’existe un candidat auquel plus de la moitié des citoyens n’en préfère pas un autre (certes pas le même pour tous)… donc, selon toute vraisemblance, la révocation sera tout le temps décidée, de sorte que le système est instable : aucun élu ne resterait plus de quelques jours, le temps d’organiser la votation.

Il semble donc que si on se contente de mettre en place, le RIC-CARL, ça ne fonctionne pas !
D’autant que je n’ai pris là que l’exemple du président de la république, mais c’est pareil pour tous les élus : députés, maires (ou conseils municipaux)…

Mais rassurez vous, il y a une solution : que vous pourrez donc opposer à ceux qui vont critiquer le riscarl par le constat que l’on vient de faire…

Déja, notre expérience de pensée met en évidence une réalité : qui est que nos représentant ne nous représentent pas trop : puisque c’est même pas, la plupart du temps, la moitié d’entre nous !

Et puis, attendez !
Si avec le Riscarl, on décide directement de ce qu’on veut… vous êtes sûr qu’on a toujours besoin d’un maître ?
Parce qu’actuellement, le président de la république, les élus, c’est bien, ceux qui décident des lois et règlement, entre autres…
Là, ce serait nous…

Donc, je propose un référendum, à faire passer tout de suite : supprimer la représentation ! (puisqu’ils serviront plus à rien, ça nous fera des économies, c’est encore mieux que le salaire médian ou même le smic…

Là seule chose dont on aura besoin, c’est d’un pouvoir exécutifs. De(s) gens qui fassent appliquer nos lois. Mais ça, ce seraient des fonctionnaires. Et l’on pourrait les surveiller et sanctionner ceux qui font mal leur boulot…
Parce que le gouvernement qu’on appelle parfois exécutif dans la novlangue, n’est pas l’éxecutif : c’est un pouvoir également législatif puisqu’il édicte plein de règlement (ordonnances, décrets etc.) , et même les lois, qu’il doit certes soumettre au parlement, mais comme il y a la majorité, normalement, ce n’est que pure formalité. Sans compter qu’il nomme des juges, les hauts fonctionnaires…. Bref, terminons la révolution : supprimons ce qu’il reste de royauté !
Instituons la démocratie... la vraie !

Mais, est-ce si simple !

Bah oui, parce qu’attendez, si on gère le pays uniquement à coup de référendums d’initiative citoyenne, des initiatives citoyennes, il va y en avoir plein, probablement des milliers par jour… 
Certes, avant de passer au vote, elle devront recueillir 700 000 signatures. Mais il n’empêche qu’en tant que citoyen, je le fais comment le tri entre les milliers par jour, pour savoir comment accorder ma signature ? (car toutes les propositions ne seront pas compatibles entre elles, tout étant plus ou moins relié). N’ayant pas forcément le temps de toutes les analyser, est-ce que je ne risque pas de passer à côté de certaines plus intéressantes que d’autres.
Du coup, celles qui vont dépasser le nombre requis de signatures vont-elles être les meilleures ?
c’est loin d’être évident parce que… comment la publicité pour chacune peut-être être équitable ? L’auteur d’une proposition va bien entendu en faire la promotion autour de lui. Surtout s’il y a un intérêt particulier...
Ce système n’avantage-t-il pas ceux qui ont un réseau social plus étendu (qui ne sont pas forcément ce qui réfléchissent le plus ou le mieux) et surtout, les plus riches, qui ont les moyens de payer des publications sponsorisées (par exemple) ? Les initiatives soutenues par un puissant lobbie seront clairement avantagées. Bref, est-ce que ce ne sera pas toujours les plus riches, qui gouverneront, en manipulant les autres ? Ce système n’avantage-t-il pas également les initiatives les plus démagogiques (putacliques), qui ne sont pas forcément les meilleures ?
Il suffit de voir ce qui se répand facilement et ce qui ne se répand pas, sur certains réseaux sociaux...

Et les gens qui vont voter pour une proposition, vu le nombre de propositions qu’ils auront a traiter, et la vie qu’ils auront à côté, auront-ils bien pris suffisamment de temps pour réfléchir à toutes les conséquences, à toutes les meilleures alternatives, à toutes les incomptabibilités. Et lorsque des compétences particulières sont nécessaires (à la décision), les auront-ils ?

Parce que pour prendre une bonne décision, qui résolve bien nos problèmes, n’en induise pas trop de nouveaux… il faut réfléchir un minimum. C’est un vrai travail.
La majorité, cette majorité là, surtout, a-t-elle forcément raison ? Vu le peu de temps dont chacun y disposera pour réfléchir à chacune des nombreuses questions qui lui seront soumises…
De plus, la rationalité est-elle suffisamment partagée, aujourd’hui ? certains biais ne vont-ils pas l’emporter sur la raison ?
Quand on voit la rapidité avec laquelle les gens prennent parti sur la base d’informations, qu’ils n’ont pas pris soin de vérifier… Bien souvent fausses...
Quand on constate l’importance de la paréidolie mentale, cette tendance humaine à déceler des coupables aux problèmes, plutôt qu’un déterminisme plus systémique…
N’y a-t-il pas là un danger, non seulement d’inefficacité, (surtout si, après neutralisation des premiers coupables désignés, qui ne vont peut-être pas se laisser faire d’ailleurs, on soit ainsi amenés en en trouver de nouveaux, puisque ça n’aura pas marché, et ainsi de suite).

Et ce n’est pas le tout de voter pour plein de propositions de loi, mais… il serait bon qu’il y ait une certaine cohérence entre elles.
Et ça c’est plutôt à l’avantage d’un gouvernement, qui a une ligne, une réflexion (enfin, qui peut… en avoir une, lui).
Bon, rien n’est parfait. Et c’est vrai, que la solution, actuelle, du gouvernement autoritaire, c’est pas le top non plus : elle présente plein de dangers également.

Donc, oui il faut faire quelque chose, oui il faut du changement. Mais si on trouve un truc plus sûr, efficace, convainquant, forcément, ce serait mieux.

Nous venons de voir que la gestion d’un pays, est un vrai travail, ça prend du temps pour bien y réfléchir : il n’est juste pas possible, matériellement, que ce travail soit effectué par tout le monde en parallèle, car sinon, on ne ferait plus rien d’autres, faute de temps. Et d’ailleurs, ça ne sert à rien que un million de personnes réfléchissent à une même chose en parallèle, pour aboutir au même résultat. Une seule suffirait. Bon, s’il y en a plus, c’est mieux, parce que, à plusieurs on pense à plus de chose. Mais pas besoin de tout le monde.
Sauf que qu’est-ce qui nous garantit qu’un gouvernement restreint prenne les meilleurs décisions ? Et en particulier n’aura-t-il pas tendance à s’avantager, à avantager ses amis, son clan, puis à s’accrocher au pouvoir, aussi, du coup… n’est-ce pas là un constat que l’on peut faire, à travers des siècles d’histoire ?

Une idée serait que son activité décisionnaire soit parfaitement transparente, et que n’importe quel citoyen puisse dénoncer une décision qui serait incorrecte, voire (puisse) imposer tout choix qui serait meilleur. (Parce que oui, un gouvernement, même de bonne volonté, peut parfaitement n’avoir pas pensé à tout).

Sauf que on fait comment pour savoir ce qui est meilleur, incorrect ? Si on dispose d’un critère permettant de répondre positivement à cette question, ça marche, sinon, c’est l’avis des uns contre celui des autres…

Disposer d’un tel critère serait très intéressant, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, avec un tel système, il y aurait certes des « décideurs » (primo-décideurs pour être tout à fait juste), mais ils devraient respecter un cahier des charges précis, et non plus décider selon leur bon vouloir. Ils n’y aurait plus de hiérarchie de pouvoir. Ne pouvant tirer de leur fonction d’avantages particuliers, ils n’y seraient pas plus attachés que n’importe quel fonctionnaire à son travail. D’autant que ces fonctions pourraient être distribuées par roulement, d’une façon plus ou moins anonymes. Donc, plus de conflits violents pour le pouvoir ou de dérive tyrannique pour s’y maintenir, problème récurrent dans le monde...
Ensuite, du fait que ces primo-décideurs se focaliseraient uniquement sur leur travail, le bien commun à long terme évidemment, il n’y aurait plus les inconvénients d’un système où ils doivent séduire… (pour être élus ou réélus, par exemple).

Aussi, c’en serait fini, de ce que d’aucun appellent le hooliganisme politique, avec ces débats qui ressemblent plus à des joutes partisanes qu’à de véritables échanges constructifs…

Enfin, il n’y aurait plus de risque d’une prise de pouvoir par les plus riches ou les plus manipulateurs, comme c’est toujours le cas, nous l’avons vu, en démocratie directe.

Clairement, l’existence d’un tel critère, permettant d’établir tel choix comme meilleur que tel autre, serait vraiment une bénédiction ! Ce serait la meilleure nouvelle de tous les temps !
Ça vaut donc la peine de le chercher un peu, quand même, là !

Bien sûr, un choix n’est pas meilleur qu’un autre, dans l’absolu, mais peut-être « humainement ». Il s’agit de trouver, au moins, un critère qui puisse être largement partagé…
Et pour ce faire, il suffit d’en examiner un, et de voir combien nous sommes à le trouver satisfaisant, voire conforme à notre éthique profonde.
Car même s’il ne satisfait pas tout le monde, cela vaudra peut-être le coup que les personnes concernées s’assemblent… en se donnant un tel système politique, tant les avantages de celui-ci sont considérables, d’autant plus considérables qu’ils seront nombreux, d’ailleurs.

Or, je pense que ce peut être le cas, car mon idée est de rassembler tous ceux qui préfèrent le bonheur à la souffrance, la justice à l’injustice… peut-être en faites-vous partie ?

Certes se donner « la justice » ou « le bonheur » comme critère c’est évidemment insuffisant. Mais n’est-il pas possible d’être plus précis de façon à obtenir un critère suffisamment puissant pour trancher dans la plupart des cas ?

Précisons, donc !
Par « bonheur », j’entends « niveau de satisfaction », celui-ci pouvant être positif (pour un bonheur stricto sensu) ou négatif (pour un malheur, une souffrance). Précisons également que nous nous intéressons à la satisfaction totale sur le long terme : ce qui dure plus longtemps compte plus. Et à la satisfaction de tout le monde, sans favoritisme.

Lorsque l’on prend une décision, elle a des conséquences. elle va affecter les niveaux de satisfaction d’un certain nombre d’individus.
Pour choisir entre deux options, pour déterminer quelle est la meilleure, nous allons comparer le plus faible niveau de satisfaction (induit) pour lequel il y a une différence (entre les deux options), et retenir, bien sûr, celle pour laquelle, il est le plus élevé. En somme ; on compare les niveaux de satisfaction induits en commençant par les plus faibles.
Notez que je viens de préciser la notion de justice. On pourrait parler de solidarité, d’ailleurs.

Certes, la prévision des niveaux de satisfaction résultant d’un choix donné n’est pas toujours évidente ! Mais il est toujours possible d’estimer des probabilités, et même d’accroître la certitude des prévisions en rassemblant plus de connaissances et/ou en faisant plus de calculs. C’est le principe même de la démarche scientifique, ou plus exactement, de son application à notre service. Ainsi, on aura disposera bien d’une estimation commune.
Certes, faute de précision, ce procédé ne permettra pas de trancher aisément dans absolument tous les cas, mais lorsqu’il n’y parvient pas, ce n’est précisément pas un problème, car cela signifie que les deux choix sont équivalents du point de vue de notre éthique (et de notre ignorance)… donc, peu importe, justement !

Par ailleurs, il n’est pas toujours nécessaire de faire des calculs numériques, faire preuve de bon sens sera généralement suffisant.
On va par exemple, faire en sorte que les besoin humains les plus fondamentaux (qui sont connus) soient satisfaits pour tout le monde, avant de passer aux suivants ?
On va, par exemple, préserver les ressources naturelles et un environnement sain, pour les générations futures (puisqu’il y va de leur non-souffrance).
La consommation et le travail vont être répartis équitablement… ce qui n’exclut pas une grande liberté de choix de chacun : chacun sera libre de consommer ce qu’il souhaite, mais dans la mesure où il fournira un travail en rapport. C’est ça, l’équité, la justice sociale...

Avec un tel système, plus d’injustice par construction, beaucoup de moins de conflits également…
Moins de gaspillage, plus de coopération et donc moins de travail (obligatoire, je veux dire).

Je suppose que vous voyez qu’il y aurait un réel changement… là !
Que ce ne serait pas comme en Suisse où ils ont refusé, par RIC d’instituer un revenu maximum égale à 12 fois le revenu le plus faible au sein d’une même entreprise… pour ne prendre que cet exemple… (avec une majorité de 65%)

La première question que chacun devrait se poser, à ce stade, est « cette éthique me convient-elle ? » Du moins suffisamment pour que je souhaite intégrer une société où elle serait utilisée pour les décisions collectives (compte-tenu des immenses avantages qu’une telle société aurait, par ailleurs)… ?
Car alors, si nous sommes suffisamment nombreux...
D’ailleurs, pour y répondre, c’est ici !
N’oubliez pas de le faire, le cas échéant… !

Ce système politique, basé sur un critère universel, utilitariste solidaire, où il n’y a plus de pouvoir de domination (fût_il celui d’une majorité), donc, s’appelle une ucratie…

Et ce n’est pas une utopie, au sens de beau rêve démagogique, puisque chacun peut comprendre par lui-même pourquoi ça a toutes les chances de bien fonctionner, même avec des êtres humains semblables à ceux d’aujourd’hui : puisqu’il s’agit juste de nouvelles règles de fonctionnement, sans privation, bien au contraire. Point optimisme naïf ! Et je vous invite à vérifier les descriptions plus précises qui ont été faites d’une telle société, voire à y contribuer… C’est seulement en ce sens d’une société intentionnelle et raisonnée, que l’on peut parler d’utopie…
D’une utopie d’autant plus réaliste que sa mise en œuvre serait grandement facilitée aujourd’hui, par les nouvelles technologies de l’information, qui pourrait être utilisées non seulement comme outil d’aide à la prise de décision, mais également comme moyen de transparence et de communication.

Donc je résume : en ucratie, chacun peut faire des propositions (d’initiatives citoyenne, donc!), mais aussi signaler des problèmes (même s’il n’y voit pas de solution). Lorsqu’un nouveau problème est signalé, un jury citoyen es mis sur pied pour prendre la meilleure décision. Lequel agit en toute transparence, chaque citoyen pouvant intervenir.

Évidemment vu le grand nombre de citoyens, il ne sera pas possible de déranger le jury pour tout et n’importe quoi. Mais il suffit de bien s’organiser. Par exemple, grâce à une page internet dédiée, chaque citoyen pourrait examiner si ça question n’a pas déjà été posée, s’assurer que sa proposition est effectivement meilleure que celles déjà envisagées par le jury. Et il pourrait y avoir des modérateurs, attachés à chaque jury éventuellement, qui vérifieraient la pertinence des interventions, et motiveraient leur refus de transmission éventuel. Tout cela étant transparent, je rappelle, avec un recours possible si l’on s’estime incompris. Et pourquoi pas, si nécessaire, des sanctions en cas d’abus, des deux côtés d’ailleurs…

Clairement, le manque de démocratie ressenti serait comblé, bien mieux, qu’avec le système des référendum citoyens !

Évidemment, on ne peut mettre en place ça partout du jour au lendemain, mais progressivement, oui. On a là un cap, une direction vers une démocratie optimale, qui serait en quelque chose… notre projet !

Si donc vous souhaitez réellement une société meilleure, tout d’abord, libérez vous des croyances qui vous empêchent d’agir, s’il vous prend l’envie de brandir une pancarte, faites en sorte qu’il soit écrit dessus « ucratie » !
ou si vous formulez des propositions, lors d’un éventuel débat citoyen… dites : « nous voulons l’ucratie »… Car alors, si cette éthique vous convient, vous obtiendrez tout le reste, tout ce que vous souhaitez, (et non pas ce que souhaitera une majorité plus ou moins manipulable), comme avec le génie de la lampe…

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