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Ukratio, pour que le pouvoir de la raison l'emporte enfin... sur la raison du pouvoir
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Notre démarche

Notre démarche "utopiste" peut être résumée ainsi:

  1. Concevoir une société viable et optimale Aide
  2. Déterminer la meilleure stratégie pour la réaliser
  3. Mettre en oeuvre cette stratégie (et donc, cette société)
  4. Réviser la stratégie ou les propositions en fonction de l'ex­périence

Tout cela, avec humanité et rationalité+.
La rationalité suppose en particulier une étude de la réalité existante afin de determiner les causes des problèmes...
Bien entendu, plusieurs systèmes peuvent être testés simultanément, et il ne s'agit pas forcément de trouver un modèle unique pour tout le monde. L'idée est d'harmoniser l'action et la réflexion, d'éviter le dogmatisme.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette démarche n'a été que très peu et très imparfaitement mise en oeuvre jusqu'à aujourd'hui.

Ainsi, l'économie de marché n'a pas été conçue en vue du bien commun. Elle s'est mise en place « naturellement » au fil du temps, sans réflexion d'ensemble, par le simple jeu des rapports de force et de phénomènes psy­cho­logiques divers Aide. Pas étonnant qu'elle puisse poser un certain nombre de problèmes !

Quant aux rares tentatives de réflexions et réalisations d'ensemble pour un monde meilleur, elles souffrent généralement d'un manque de "radicalité" ou, à l'inverse, d'un excès d'"optimisme" (découlant d'une réflexion insuffisamment approfondie). Par exemple, si l'on se contente de redistribuer les terres sans changer le système économique, les inégalités réapparaissent rapidement Aide, si l'on se contente de modifier le système économique en conservant une organisation politique hiérarchique, des tyrannies s'implantent probablement Aide, si l'on se contente d'éduquer, de promouvoir une philosophie humaniste (sans changer les « règles du jeu » économique), ça ne fonctionne pas (du moins à grande échelle) Aide etc.

1 Concevoir une organisation sociale réaliste et optimale

Un cercle vertueux

On imagine souvent une société meilleure en y plaçant des personnes qui, spontanément, se conduiraient comme il faut. Cela n'est évidemment pas sérieux. Plus souvent, on se contente de la doter de lois empêchant les comportements nocifs, y ajoutant éventuellement la promotion d'une morale (dénonçant ces comportements). Mais même cela manque de réalisme. La répression et la surveillance sont forcément limitées et ceux qui les exercent peuvent facilement y échapper. La morale et les lois seront donc souvent transgressées s'il y a des désirs suffisamment forts poussant à le faire.
Or, les désirs sont, en grande partie, déterminés par l'environ­nement, et donc, en particulier, par la façon dont la société est organisée... Il serait donc souhaitable d'envisager une société favorisant le moins possible les désirs sources d'exploitation et de conflits (plutôt que se contenter de les dénoncer) et le plus possible, ceux qui induisent l'harmonie et la justice. On obtiendrait ainsi une société à la fois moins répressive et plus harmonieuse. On réaliserait même un cercle vertueux : les désirs d'harmonie (induits par la société) conduisent à veiller à une société les entretenant.

Concernant l'origine des désirs (au sens large), on a souvent tendance à privilégier l'éducation et la morale. Or, les découvertes de la psychologie moderne doivent faire remettre en cause ce parti pris. Ainsi, nous sommes d'autant plus influencés par une chose que son influence dure longtemps et qu'elle intervient au niveau du comportement plutôt que seulement au niveau des idées...
Cela plaide en faveur d'une forte influence de la vie économique. En effet, le travail et la consommation occupent une grande partie de notre temps. Ainsi, si chacun doit consacrer beaucoup de temps et d'énergie à gagner de l'argent, cela entretient la cupidité. Si chacun doit consacrer beaucoup de temps et d'énergie à assurer sa sécurité, cela entretient la peur. Etc.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que même les moines, dont on peut supposer qu'ils ont vécu une conversion « morale », se donnent un mode de vie « différent », pour mieux se préserver d'une influence néfaste...

Pour ne pas développer la cupidité, on peut imaginer une société où chacun bénéficie gratuitement de tout ce qu'il souhaite (puisqu'il n'y aurait pas la nécessité de travailler « pour soi »).
Mais ce dont l'individu bénéficie doit bien avoir été produit par d'autres, ce qui nécessite un travail, dont rien ne garantit la réalisation... sinon la motivationAide, de chacun pour travailler.
L'idéalAide, pour entretenir le cercle vertueux, serait que les gens travaillent uniquement par "amour" : le plaisir de servir le bien commun. Il ne resterait plus qu'à s'organiser pour que tout le nécessaire soit produit.

Cette perspective ne semble cependant pas réaliste. Cet amour n'est manifestement pas suffisamment intense et répandu (il faut raisonner à grande échelle... et au présent !) De plus, on ne peut compter sur un travail qui se ferait seulement pour éviter l'ennui : les activités les plus captivantes ne sont pas précisément les plus nécessaires...
Il ne faut pas perdre de vue que l'abondance actuelle découle non pas des progrès techniques seulement, mais d'une conjonction de ceux-ci avec une collaboration entre un grand nombre de personnes (production en série, spécialisations etc.)
L'équilibre (en l'absence d'autre motivation), serait instable : à la moindre défiance (probable ici) quant à la viabilité de ce système, de nombreux individus, par peur de manquer, travailleraient d'abord pour eux-mêmes (en faisant des stocks pour faire face à l'éventualité d'une pénurie), ce qui ferait advenir la pénurie, surtout pour les plus altruistes (qui n'auraient pas fait de stock)... Risque qui n'inciterait pas particulièrement à l'altruisme.
Clairement, il faut introduire une motivation supplémentaire pour stabiliser cet équilibre.

Un cercle vicieux

Comme nous l'avons vu, cette "motivation" ne doit pas susciter un désir susceptible d'éclipser le souci du bien commun. De plus, elle ne doit pas induire trop de compétition (qui est une cause fréquente de conflits), ni d'oppression. Il ne saurait donc être question d'intéresser le travailleur par l'attribution d'un pouvoir trop important (surtout s'il s'agit d'un pouvoir discrétionnaire).

La possession au sens capitaliste est un tel pouvoir. En effet, contrairement à une illusion répandue, celle-ci ne consiste pas à pouvoir jouir d'un bien (liberté souhaitable !), mais à pouvoir en interdire l'accès à autrui sans avoir à se justifier. C'est donc une liberté qui ne s'arrête pas là où commence celle d'autrui. De plus, si beaucoup de choses sont "privatisées", la possession devient pratiquement nécessaire pour utiliser un bien (quel qu'il soit)Aide et constitue un accroissement de liberté significatif pour son détenteur. D'où un désir important... et l'attachement de chacun à ses maigres possessions. Pourtant, en l'absence de ce pouvoir d'interdire, chacun pourrait utiliser plus facilement beaucoup plus de choses...
Quant à la possession monétaire (inhérente à tout système basé sur une monnaie), elle constitue, à valeur égale, un pouvoir (et donc un désir) encore plus important, puisqu'elle permet d'acquérir un grand nombre de biens possibles (d'une valeur totale donnée), et pas seulement de jouir d'un seul bien.

Une société qui aurait recours à ce genre de motivations produirait naturellement des comportements fortement égoïstes+ : les gens seraient globalement très préoccupés par leurs possessions personnelles (cruciales dans une telle société) de sorte que l'intérêt général passerait après. D'où de nombreux crimes, pollutions etc.
La morale ne pourrait venir à bout de ces comportements car, comme nous l'avons vu, son influence est typiquement moindre que celle du système économique. Quant à la répression, elle induirait une surenchère de la violence (réactions aux brutalités de part et d'autre, "élimination" des témoins gênants etc.)
Une telle société serait logiquement gangrenée par les injustices et les conflits. D'ailleurs, chacun peut le vérifier...

Une économie juste et sûre

Une autre motivation pourrait être l'obligation de travailler.
Là encore, on peut craindre que cela nuise à l'amour en suscitant des sentiments concurrents : la peur de la sanction, le désir de se rebeller etc. Mais que signifie « obligation » concrètement (dans ce contexte) ? Cela signifie que si la chose n'est pas faite, la personne est sanctionnée.
Ainsi, dans un groupe, même en l'absence de règles formelles, celui qui se conduit mal est rapidement l'objet d'une certaine réprobation de la part des autres, ce qui est une sanction. Si une personne doit survivre seule (sur une île déserte par exemple), elle a bien l'obligation de travailler (c'est-à-dire d'avoir des activités utiles) pour pourvoir survivre : chasser, pêcher, cultiver etc. La sanction est la privation de nourriture. Notons cependant que, dans ces exemples, il y a aussi des récompenses : l'estime des autres, la nourriture...

Il est généralement préférable que la motivation soit positive (récompense) plutôt que négative (punition). Il convient juste, comme nous l'avons vu plus haut, que cette récompense ne soit pas trop désirable (comme l'est la possession, surtout monétaire). Ainsi, elle pourrait être réduite à la jouissance : la dégustation de tel plat, le port de tel vêtement, l'occupation de telle maison pendant telle durée etc. Rien qui ne puisse être accumulé.

On peut imaginer un système, par exemple, où chacun indiquerait ce qu'il souhaite consommer, et où le travail induit (par l'ensemble des consommations) serait réparti équitablement : chacun devant effectuer, par exemple, un temps de travail correspondant à celui nécessité par ses propres consommations. La distribution du travail pourrait être optimisée en prenant en compte les compétences et préférences de chacun. Bien entendu, cette obligation ne concernerait que les personnes valides !
Un tel système est très avantageux par rapport à l'absence d'économie (l'autarcie individuelle), puisque ce à quoi chacun travaillerait lui serait généralement plus agréable que la production de ses propres consom­mations (qui reste évidemment une option possible). Le gain est même considérable grâce à la synergie entre progrès techniques, économies d'échelles, spécialisations. Ce gain existe bien actuel­lement (quoique dans une moindre mesure), mais il est accompagné d'injustices et de gaspillages énormes...
Le fait de devoir estimer ses propres préférences à l'avance est plutôt intéressant "psychologiquement". Les choix ne seraient plus influencés par une quelconque publicité pas forcément favorable au bien commun... Chacun serait plus libre intérieurement.
Chacun pourrait toujours changer d'avis. Cela pourra induire un gaspillage si ce changement intervient pendant la production de la consommation désirée. Une telle perte d'efficacité restera toutefois bien inférieure à ce qui existe actuellement (et les responsabilités seront plus clairement identifiées).

Par ailleurs, pour plus de liberté, de l'espace serait maintenu à disposition de ceux qui ne souhaitent pas participer à cette économie (qui préfereraient une organisation capitaliste ou encore vivre en autarcie, par exemple)...

À l'inverse, quiconque y participerait devrait en respecter les règles pour qu'il n'y ait pas nuisance envers autrui. Par exemple, s'il ne fait pas le travail qui lui est attribué, d'autres ne pourront consommer ce qu'ils souhaitent (tout comme s'il prend une consommation qui ne lui est pas attribuée).
Dans le cas où quelqu'un vient et ne respecte pas les règles, on chercherait d'abord à comprendre ce qui se passe (aide psychologique). En cas d'échec de cette première approche, on proposerait à la personne une sanction adaptée (comme un travail ou une privation de certains biens) et si ça ne fonctionne toujours pas, la personne serait envoyée dans un espace extérieur ou isolé, adapté à sa situation personnelle Aide. Elle ne pourrait réintégrer l'organisation économique (si elle le souhaite) qu'au delà d'un certain délai (qui croîtrait en cas de récidive). En plus de garantir le bon fonctionnement du système, une telle mesure constitue une sanction juste, naturelle et éducativeAide.
Notons bien que ces mesures seront probablement rarement mises en oeuvre, car, contrairement au système actuel, la délinquance ne serait pas favorisée par la possibilité d'un pouvoir important (la possession de fortes sommes d'argent, par exemple), et la pénibilité du travail demandé est minime (grâce à l'efficacité économiqueAide et à la prise en compte des préférences de chacun). D'où l'absence d'intérêt de la fraude au vu des sanctions existantes !

Puisqu'une motivation n'en exclut pas d'autres (lorsqu'elle n'est pas trop forte), il sera parfaitement possible, dans un tel système, de travailler par amour altruiste, puisqu'en y travaillant on servira précisément le bien commun : une juste satisfaction des désirs et besoins de tous...
Chacun a naturellement envie, de contribuer au bon fonction­nement d'une société qui est juste, agréable et durable, surtout s'il assure ainsi sa propre sécurité !
Dans de telles conditions, on peut s'attendre à ce que l'égoïsme+ et son cortège de destructions soient bien moins importants qu'aujourd'hui.

Pour une société meilleure, on peut également promouvoir une éthique, être particulièrement attentif à l'éducation des plus jeunes. L'idée est de mettre toutes les chances de notre côté ; par exemple, en ne comptant pas que sur l'organisation ou que sur l'éducation.

Une économie idéale

Pour une répartition optimale des peines et des bénéfices, nous proposons le système suivant, appelé logiquement « économie de la maximisation équitable et durable des satisfactions auto-évaluée » (EMEDSA) ou « économie de partage ucratique radical » (EPUR) , qui constitue une amélioration sensible par rapport à la proposition précédente :
Dans un premier temps, chacun indique un « niveau de satisfaction » pour chaque bien ou service (une tablette de chocolat, une séance de massage etc.) Il s'agit là de nombres choisis librement par chacun, et que chacun peut réajuster au fil de ses expériences (et changements d'humeur).
Dans un second temps, pour chaque ensemble possible de consommations (par le groupe), on évalue le travail nécessaire (durées pour chaque type d'activités).
Puis, chacun indique ses niveaux de satisfaction (éventuellement négatifs : pénibilités) pour chacune de ces activités « induites ».
Enfin, on détermine la distribution des activités (de consommation et de production) qui maximise équitablement les satisfactions (on les compare en partant des plus faibles).

Par rapport aux suggestions plus haut (« économie juste et sûre »), le bien-être et l'équité sont accrus. En effet, il est par exemple possible de travailler moins longtemps, pour des activités plus pénibles. Surtout, une demande (impérative) de consommation pourrait se traduire par une diminution du bien-être total : si sa production est plus pénible que n'est agréable sa consommation (pour les personnes concernées). D'où l'intérêt des « niveaux de satisfaction »...
De plus, dans ce système, il n'est plus du tout question de "récompense" ou de "valeur" d'un bien et d'un travail, ce qui est encore plus favorable à l'expression de l'amour...
En pratique, il vaut mieux utiliser un ordinateur (pour effectuer les calculs) ! Aujourd'hui, cela semble donc tout à fait réalisable.

Ce système est idéal pour un humaniste puisque le plus grand bien-être possible de tous est ce qu'il souhaite, par définition.
Il est satisfaisant pour un égoïste+ puisque la distribution va dans le sens du plus grand plaisir personnel, surtout si l'on tient compte des bénéfices économiques considérables résultant d'une coopération efficace entre un grand nombre de personnes.

Non seulement l'exploitation humaine serait éradiquée, mais la soutenabilité écologique pourrait enfin être garantie.
Pour que ce soit le cas, il suffit d'ajouter, dans le calcul, la condition de ne pas dépasser certains taux de consommation totale des différentes matières premières, et certains taux pour les rejets éventuels. Aide
On voit là qu'une détermination collective des consommations (basée sur des évaluations suffisamment précises), est nécessaire pour garantir la pérennité des ressources naturelles (et un minimum de bien être pour les générations futures)... On ne peut, par exemple, se contenter de réduire la consommation par habitant, car l'incertitude demeurerait, surtout si la population humaine est importante (par rapport aux ressources disponibles). Il faut contrôler la somme des consommations et des rejets...

Notons bien qu'il s'agit là d'un idéal dont la réalisation exacte n'est peut-être pas aisée. Mais on peut facilement s'en approcher au point d'obtenir un progrès immense par rapport à la situation actuelle. Tel est notre objectif.
Ces propositions ont au moins le mérite de montrer qu'un système sans monnaie ni droit de priver ne correspond pas forcément au chaos ! (il importe juste de se définir un objectif sensé et réaliste comme nous le faisons ici).
Elles présentent également l'avantage d'être viables sans un changement préalable important (et donc très hypothétique) de la mentalité humaine.

Une démocratie rationnelle

Pour prendre les décisions à grande échelle, il est préférable de ne pas faire appel à un nombre limité de personnes, même élues (oligarchie).
Si, de plus, ces personnes doivent travailler pour acquérir ce pouvoir (par exemple, en se faisant élire), cela en alimente le désir.
Cela pourrait induire un attachement au pouvoir, et la personne détentrice d'un pouvoir important dispose précisément des moyens de le conserver...
Enfin, un tel pouvoir est généralement peu efficace (à peu, on pense à moins de choses) et liberticide.

Pour une démocratie efficace, nous proposons, là encore, un processus décisionnel fondé sur la recherche du plus grand bien-être équitable de tous : l'ucratie (voir la définition ici).
Chacun peut facilement apporter au pot commun des idées utiles (pour une bonne prise de décision) : soulever un problème, transmettre une information, proposer une solution, estimer ses caractéristiques, la pertinence de chaque caractéristique pour le problème etc. La meilleure solution apparaît alors comme étant celle qui accroît le plus le bien-être en commençant par les plus faibles (plus de précisions ici).
Lorsqu'une information non disponible s'avère nécessaire (pour une meilleure décision), il est bien sûr fait appel aux personnes ayant les compétences adaptées pour la chercher (dans la mesure où le coût de cette recherche n'excède pas son bénéfice).

La qualité de la décision est contrôlée par l'ensemble des citoyens qui le souhaitent (et chacun peut facilement le faire). Tout est transparent.

Grâce à un tel système, on fait l'économie des conflits et autres inconvénients qui peuvent résulter du vote majoritaire, du droit de véto, des opinions approximatives, des jugements sur les personnes, des divergences d'intérêts etc.

2- Déterminer des stratégies

Ce système ne peut bien-entendu être appliqué du jour au lendemain par l'ensemble de la planète. De plus, vu que nos propositions sont particulièrement novatrices, il est préférable de commencer par expérimenter à échelle réduite.
Or, il est parfaitement possible de mettre en oeuvre cette organisation sociale pour un groupe d'une centaine de personnes (voire moins). Il pourrait s'agir d'un territoire, et toutes les décisions concernant ce territoire et ses habitants seraient prises selon les règles de l'ucratie et de l'ÉPUR (ou de quelque chose s'en approchant autant que faire se peut).
Et il n'est pas nécessaire que ce groupe vive en autarcie : des échanges économiques avec l'extérieur peuvent être souhaitables (y compris monétaires). Cela permettrait de bénéficier de ce qui ne peut pas être produit facilement sur le lieu. Il n'y a pas là de contradiction : ce qui importe est d'initier de nouvelles relations économiques au sein du groupe, et c'est seulement ce dernier qui échangerait économiquement avec l'extérieur (pas ses membres).
Ensuite, les différentes ucraties locales, surtout voisines, pourront partager certaines choses (ce qui est toujours préférable : pour accroître l'indépendance du projet).

Aujourd’hui, tout le monde peut vivre localement dans le système de son choix, à condition de trouver d'autres personnes aspirant à la même organisation sociale (que soi-même), puis de la mettre en place au sein du groupe ainsi formé... En effet, ce groupe, même s’il resterait soumis aux règles actuelles pour toute démarche externe (taxes foncières, territoires…), pourrait fonctionner en interne comme bon lui semble.
Les rares expériences de ce type se limitent aujourd'hui à des modèles communautaires ne convenant qu'à une minorité de la population. Les idées proposées ici (ucratie, ÉMÉDSA) permettraient des modes de vie plus variés et agréables, pouvant donc satisfaire plus de gens.
Ainsi, de telles alternatives pourraient se répandre rapidement (grâce à leur ouverture sur le monde, à leur nombre croissantAide et/ou aux moyens de communication actuels). On peut même imaginer qu'elles finissent par supplanter le système capitaliste (si plus personne n'a envie d'exploiter autrui ou ne trouve quelqu'un acceptant de l'être).
La variété de ces alternatives contribuerait à une plus grande liberté de chacun, et à un accroissement des chances de succès de cette « évolution ».

Par ailleurs, d'autres formes d'action peuvent également aider à accélérer le changement. Par exemple, on pourrait soutenir un parti politique (ou plusieurs) favorable à un tel projet (sans perdre de vue qu'un tel parti s'inscrit nécessairement dans une démarche non démocratique : élection de « représentants »). Idéalement, il devrait accepter son autodestruction à terme.

Dans tous les cas, il est important de faire connaître ce projet, son contenu réel : pour limiter les jugements hâtifs, la réceptivité aux diffamations etc. D'où un travail important à mener au niveau de la communication.

L'éducation, que ce soit au niveau émotionnel ou intellectuel, nous semble également importante.
L'esprit critique ou même la logique la plus élémentaire ne sont pas toujours aussi présents que ce que l'on pourrait croire, surtout en dehors des domaines purement techniques Aide. De ce fait, il est facile de se persuader (ou de persuader) de la « validité » de n'importe quelle opinion. Cela favorise le conservatismeAide et la manipulation Aide...

Tout le monde peut facilement participer au projet, ici et maintenant (ne serait-ce qu'en y réfléchissant ou en en parlant)... En particulier, il y a et aura toujours des choses à préciser, à améliorer. Donc, si vous avez des objections...
Pour permettre aux "motivés" de se rencontrer, puis de former d'éventuelles ucraties locales, il suffit que ceux-ci se signalent (pour ce faire, commencer par répondre au présent sondage !)
Parallèlement à cela, les outils pour l'ucratie et surtout l'ÉMÉDSA sont toujours à améliorer (logiciels).
Ceux-ci peuvent également être utilisés pour une vie collective non-locale, en particulier au service du projet. Cela est en train de se faire sur le présent site internet (ici).

3 Action

Si vous partagez notre analyse, vous disposez donc, maintenant, de tous les outils pour agir efficacement...
Rappelons que si le système actuel, globalement destructeur, perdure, c'est du fait de l'inertie de la masse qui ne fait rien d'efficace pour que ça change (puisque si on changeait radicalement les choses, la plupart des problèmes disparaîtraient !) Il suffirait que chacun agisse, à la mesure de ses possibilités; ne serait-ce qu'en se signalant ici comme soutenant l'initiative ucratique.

Prêts ?


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