Explications, plus bas...
Des initiatives citoyennesChaque citoyen peut (et doit!) signaler tout problème qui se présente à lui. Il peut également signaler des propositions. | |
Ces doléances et propositions sont recueillies et traitées par les commissions primo-organisatrices dans les plus brefs délais. | |
Des jurys citoyensLe travail de ces commissions consiste à affecter à chaque problème un jury primo-décideur. Elles s’occupent de la formation des jurys, qui se fait par tirage au sort au sein du peuple (avec des conditions éventuelles de compétences, selon le problème considéré). Elles transmettent à chaque jury les propositions recueillies en rapport avec le problème. | |
Un contrôle populaire à tous les niveauxCes commissions, comme tous les jurys et fonctionnaires en activité, sont surveillées par le peuple : leurs actions sont transparentes*. Si un citoyen remarque un dysfonctionnement, il doit le signaler soit directement à la cellule concernée, soit à la police administrative **(en cas de soupçon de fraude), qui prendra, le cas échéant, les sanctions nécessaires. | |
Le bien commun pris en compteLes jurys primo-décideurs doivent déterminer la meilleure solution au problème, conformément à l’éthique constituante. | |
Une souveraineté populaire garantieChaque citoyen peut intervenir dans les délibérations des jurys primo-décideurs, s’il estime disposer de meilleures solutions. Le jury devra alors lui répondre, soit en adoptant la solution proposée, soit en expliquant sa non prise-en compte. | |
En cas de désaccord persistant entre les partis, un jury d’appel peut être sollicité. Ce dernier devra régler le litige (conformément à l’éthique constituante) et, s’il estime que ce règlement était évident, il sanctionnera la partie fautive (paiement des frais). | |
Un « pourvoi en cassation » est possible, qui se déroule de façon similaire. Le jury de cassation comportant un plus grand nombre de membres, les frais éventuels sont alors plus élevés… | |
Un système réellement "libéral"Les doléances et propositions ainsi traitées peuvent concerner toute question, à l’exception de l’éthique constituante.Cette dernière est normalement établie au début. Si un citoyen en souhaite une autre, de deux choses l’une. Si une autre société existe, avec une éthique plus proche de ses aspirations, il est invité à la rejoindre. Si elle n’existe pas, il peut lancer un sondage pour trouver des co-aspirants. Si ceux-ci sont suffisamment nombreux, ils peuvent alors fonder une société avec la nouvelle éthique. Une « scission » est alors organisée de façon à satisfaire au mieux l’ensemble de la population. |
De façon à bénéficier des avantages du nombre (économie plus performante, et respect de l'éthique mieux assuré), une éthique « universelle » pourrait rassembler la majeure partie de l’humanité : l’utilitarisme solidaire. Une éthicratie avec une éthique universelle est appelée ucratie.
Présentation détaillant un peu mieux l'éthique : Définition de l'ucratie, ou plus progressive et étymologique : Qu'est-ce que l'ucratie.
La différence majeure d’avec l’oligarchie élective (ou « démocratie représentative ») et la stochocratie (tirage au sort de décideurs) est que la souveraineté appartient au peuple et non à une infime minorité (même provisoire).
La différence majeure d’avec une démocratie directe est que les décisions sont conformes à une éthique prévisible (sinon partagée !) et non pas à l’expression d’une majorité (plus ou moins imprévisible, incompétente et influençable). Chaque décision est pensée au mieux, pour être conforme à un objectif commun. La liberté individuelle réelle y est donc plus grande.
* Les lieux de travail pourront être équipés d'un système de vidéo-surveillance. Si les réunions sur virtuels, c'est encore plus simple: l'accès en tant qu'observateur sera libre.
** Si un citoyen constate un dysfonctionnement au sein de la police administrative, il peut le signaler à la primo-organisation, qui enverra la question à un jury d'appel.
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