Dans le concept de propriété privée, il y a plusieurs choses :
En ucratie, il y a toujours propriété individuelle aux sens 1 et 2 (avec tout de même une limitation pour le sens 2 semblable à celle qui existe déjà dans la société actuelle : droit de préemption de l'État pour certains travaux d'intérêt général, à ceci près, bien sûr, qu'en ucratie, l'« État » est une vraie démocratie : chacun participe directement à ladite décision collective...)
Les sens 3 et 4, sont à l'origine des problèmes du capitalisme : exploitation et injustice sociale...
Donc, en ucratie, on garde le bon et on ôte le mauvais...
De plus, si l'on y réfléchit bien, ces sens 3 et 4, correspondent à un pouvoir régalien... En ucratie, un tel pouvoir est logiquement attribué au groupe (pas de hierarchie) : bref, il s'agit d'une vraie démocratie (étymologiquement : le pouvoir à l'ensemble des citoyens). Ainsi, pas de course au pouvoir individuel, pas de chefaillons, pas d'hypertrophie de l'ego...
On compendra mieux, maintenant, tout le simplisme et le danger de l'affirmation : « l'homme a besoin de propriété »...
1 « Laquelle ? » 2 « tous les hommes ? » 3 « tout le temps ? » 4 « qu'est-ce qu'un besoin ? », « quels sont les vrais besoins ? » et surtout : « que dissimule la notion de propriété ? » .
En ucratie, on respecte les besoins d'intimité, de liberté, de justice etc. Une grave erreur consistant à associer l'idée d'intimité (voire de liberté!) avec la "propriété", notion essentiellement illusoire.
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